Champagne Dominique Cousin : Marie ou l’éloge de la main

Le « savoir-faire » est une expression qui revient souvent dans la bouche de la viticultrice de Gyé-sur-Seine, présidente de l’Association des Cadoles de Champagne (ACDC). Marie Cousin évoque le « génie de la main de l’homme » dès qu’elle parle de ces constructions symboliques du patrimoine viticole aubois – à préserver ! -, mais aussi lorsqu’elle aborde le métier de vigneron, une passion partagée avec son époux Dominique et son fils Pierre.

Temps de lecture : 4 minutes

Auteur : Philippe Schilde

Le « savoir-faire » est une expression qui revient souvent dans la bouche de la viticultrice de Gyé-sur-Seine, présidente de l’Association des Cadoles de Champagne (ACDC). Marie Cousin évoque le « génie de la main de l’homme » dès qu’elle parle de ces constructions symboliques du patrimoine viticole aubois – à préserver ! -, mais aussi lorsqu’elle aborde le métier de vigneron, une passion partagée avec son époux Dominique et son fils Pierre.

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Son bâton de pèlerin pour le patrimoine

En octobre, Marie Cousin préparait avec ardeur la toute première assemblée générale d’ACDC, convaincue­ du bienfondé de l’initiative prise par quelques amoureux du patrimoine local (avec le soutien de la Mission Unesco et de différents partenaires) pour préserver et faire revivre les cadoles de la Côte des Bar. « Nous entrons dans le concret, avec des projets de rénovation et de mise en valeur de nos fameuses loges de vignes. C’est une action très fédératrice et nous avons la chance d’être aidés par la Fondation Agir (Crédit Agricole régional) et l’association Pays de France (Crédit Agricole national). Au total : 18 000 euros de subventions. Une cadole, c’est le reflet d’un savoir-faire et d’une ressource on ne peut plus locale (ici les pierres sèches) et cela illustre l’ingéniosité de nos ancêtres vignerons », rapporte la présidente d’ACDC, qui est un roc à sa manière.

Quand elle n’est pas dans les galipes familiales, quand elle ne siège pas au conseil municipal, quand elle ne s’investit pas dans la commission scolaire, quand elle ne mobilise pas autour des cadoles, elle part marcher seule sur des sentiers de grande randonnée. « J’ai fait le Chemin de Saint-Jacques de Compostelle, sur 1 800 km (depuis Le Puy-en-Velay) et je me suis aussi attaquée au GR 20 en Corse », révèle-t-elle. Une démarche visant à « se ressourcer, à croiser de belles personnes et à trouver du positif même dans les moments de difficulté. Il faut s’accrocher ! » Si la dynamique vigneronne a un sens du collectif poussé, elle est également dans une quête personnelle, emblématique d’un certain savoir-être.

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