Indissociables du champagne, les bulles et plus généralement l’effervescence ont fasciné, intrigué, inspiré de nombreux scientifiques. Lors du dernier VITeff et sous la coordination du professeur physicien Gérard Liger-Belair, la journée technique de l’Union des œnologues a fait le point de 20 ans d’études. « L’effervescence dans tous les sens ! » Le titre de…
20 ans de recherches sur l’effervescence (et ça mousse toujours) !
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CO2 fermentaire et environnement : déculpabilisons !
La fermentation produit du CO2, gaz à effet de serre, pointé du doigt dans le cadre du réchauffement climatique. D’où la question posée régulièrement à Gérard Liger-Belair : les vignerons devront-ils un jour séquestrer le CO2 fermentaire, puisqu’il y en a déjà trop dans la nature ? Le scientifique s’est livré à un calcul : il se produit chaque année 280 millions d’hectolitres de vin dans le monde, soit 1,6 km3 de CO2. Le chiffre peut paraître en soi impressionnant. Mais l’atmosphère contient actuellement 440 ppm (particules par million) de gaz carbonique, et 1 ppm de CO2 correspond à 5000 km3. Autrement dit, il faudrait séquestrer pendant 3000 ans le CO2 fermentaire de toute la production viticole mondiale pour espérer diminuer de 1 ppm la concentration atmosphérique. Et Gérard Liger-Belair de conclure : « On peut continuer à faire du vin de façon décomplexée par rapport à l’environnement, même si rien n’empêche de réfléchir à comment utiliser le CO2 en haut de la cuve ! ».Recherche
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