Une 3e édition du Jardin des nouveautés épatante

Temps de lecture : < 1 minute

Auteur :

Pour sa 3e édition, le Jardin des nouveautés du salon Viti Vini 2018 a fait la part belle aux innovations en tout genre. Entre esprit visionnaire et pragmatisme, les entrepreneurs n’ont pas tranché, décidés à faire de leurs nouvelles conceptions, les outils efficaces et utiles de demain. Toutes leurs trouvailles tournent autour des préoccupations actuelles…

Cet article est réservé aux abonnés.

Sécurité : la barrière-écluse qui s’adapte au pressoir

Alain Gossart devant sa barrière-écluse.

L’entreprise ERGA a breveté l’an dernier son système de barrière-écluse destiné aux petites surfaces de travail comme les pressoirs ne disposant pas d’une grande hauteur de plafond. D’une hauteur de 1,95 mètre, la barrière-écluse ERGA comprend un ensemble de main courante, de lisse, de plinthe, de chaînes et de pignons, le tout en inox. «Même si la solution des barrières-écluses est un système qui existe depuis longtemps, je me suis rendu compte que les modèles présents n’étaient pas adaptés aux maisons viticoles », présente Alain Gossart, directeur de la société. « Notre barrière-écluse est disponible sur-mesure et répond aux impératifs de sécurité tout en ne gênant pas leurs utilisateurs et en ne retardant pas la production ». La barrière cloisonne ou décloisonne ainsi la zone de chargement au moyen de portillons coulissants automatiques dont l’utilisation manuelle est équilibrée par des contrepoids pour supprimer les efforts à fournir. Elle coûte aux environs de 4000 euros avec une subvention possible de la MSA à hauteur de 2000 euros. « Contrairement aux lignes de vie, insuffisantes et qui ne sont pas forcément installées correctement, la barrière-écluse assure la sécurité et le confort complet de l’utilisateur sans entraver ses mouvements», poursuit Alain Gossart.

Protection  : Oxysorb, la capsule anti-oxydation

Virginie Thollin pour l'Oxysorb.

Développée par la société PEDI France, la capsule Oxysorb a été lancée l’an dernier pour répondre à la problématique de préservation des vins. Elle permet, grâce à un système de joint contenant des sulfites, de capter l’oxygène lors des échanges gazeux et de préserver ainsi les vins de l’oxydation, à l’origine notamment de la perte des saveurs et de la dégradation de la couleur des vins rosés par exemple. « Nous avons désormais un an de recul sur notre technologie », précise Virginie Thollin, œnologue commerciale pour la société PEDI France. « Les tests et analyses nous montrent que la prise de mousse se fait bien, qu’il n’y a pas de transfert de sulfites dans le vin et que l’effet très réducteur du joint sur l’entrée de l’oxygène est efficace ». Destinée à des marchés spécifiques comme les petits volumes, les millésimes, les demi-bouteilles ou encore les rosés, la capsule Oxysorb répond aux attentes de protection des vins plus fragiles ou délicats. La société poursuit par ailleurs sa réflexion sur la notion de perméabilité en s’associant au physicien et photographe Gérard Liger-Belair et en menant une étude expérimentale de 5 ans sur le champagne blanc de blancs selon trois axes de travail : la perte de C02, les impacts de l’entrée de l’oxygène (partenariat avec l’IOC) et la dégustation à l’aveugle des vins (partenariat avec 12 œnologues) pour juger les effets sur la perméabilité.

Recherche

  • Par tranche de date

Recherches populaires :

Coopératives

Vendanges 2022

Oenotourisme

UNESCO

Viticulture durable

Plus d’articles

L’épopée de la capsule de champagne

Le 5 juillet 1844, le négociant châlonnais Adolphe Jacquesson dépose une demande de brevet pour l’une de ses inventions : l’association de la capsule métallique et du muselet pour le bouchage des bouteilles de champagne.

Vous souhaitez voir plus d'articles ?

Abonnez-vous

100% numérique

6€ / mois
72€ / 1 an

Numérique & magazine

80€ / 1 an
150€ / 2 ans

Magazine la Champagne Viticole