En matière d’environnement, la Champagne n’est pas née de la dernière pluie. Elle a déjà beaucoup fait, mais elle sait qu’elle peut et doit encore faire mieux, faire plus. Et, elle veut emmener tous les vignerons en les accompagnant dans cette voie. Car la demande sociétale est forte. Car elle s’accentue, et la pression réglementaire…
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Un travail de fond sur les chartes riverains
Un amendement à la loi EGALIM, adoptée en octobre dernier par l’Assemblée nationale et validée par le Conseil Constitutionnel, précise que « l’utilisation des produits phytopharmaceutiques à proximité des zones attenantes aux bâtiments habités et aux parties non bâties à usage d’agrément contiguës à ces bâtiments est subordonnée à des mesures de protection des personnes habitant ces lieux ». « Les utilisateurs formalisent ces mesures dans une charte d’engagements après concertation avec les personnes habitant à proximité des zones susceptibles d’être traitées avec un produit phytopharmaceutique ». Les ordonnances qui serviront à préciser les modalités d’application de la loi ne sont pas encore sorties.
En attendant, un groupe de travail composé de 10 élus et de salariés du SGV ainsi que de représentants du Comité Champagne, planche depuis novembre 2018 sur la structuration de la charte, et sur les engagements que devront prendre les parties prenantes : vignerons, riverains, chambres d’agriculture, Etat, mairies, ODG…