Maxime Toubart a reçu les représentants de l'Association nationale des élus du vin (Anev) sur le stand du SGV
Nathalie Delattre, viticultrice, sénatrice de Gironde et coprésidente de l’Anev (3e à g.) : « L’Anev est portée par des parlementaires et des élus locaux. Nous représentons la voix des élus des territoires viticoles pour soutenir la filière viticole, par le prisme des projets de territoire et de la défense de ces entreprises qui créent de la valeur ajoutée et de l’emploi.
Se rendre au VITeff à la rencontre du SGV, c’est venir au plus près de la filière viticole pour parler des sujets économiques, notamment en vue de la préparation du projet de loi de finances et du projet de la Sécurité sociale de 2022.
Nous avons balayé toutes les problématiques d’actualité : zones de non-traitement, plan de relance de la filière, transmission des exploitations, droits d’accises pour les ventes à l’étranger… Cela va nous permettre de présenter des correctifs et de réunir tous les arguments pour convaincre non seulement le ministre mais aussi son administration, parce qu’on sait tous ici quel est le poids d’une administration.
Il faut trouver le meilleur compromis possible pour sauvegarder la filière vin, qui a beaucoup été touchée par les aléas météo et les conséquences de la crise sanitaire, notamment la fermeture de nos bars et restaurants mais aussi de nos frontières.
Cette filière, qui est la deuxième sur la balance de l’export n’a pas reçu toutes les aides qu’elle aurait dû recevoir, en tous cas bien moins que l’aéronautique ou l’automobile, alors qu’elle crée des emplois non délocalisables. C’est d’autant plus vrai pour la Champagne qui aujourd’hui vend ses vins plus à l’export qu’en France, et constitue donc pour le Gouvernement un apport considérable sur son budget. Il est évident que nous devons établir une relation gagnant-gagnant avec le Gouvernement pour accompagner la Champagne, filière d’excellence à la française, quand il y a des coups durs. »