Une communauté en mode projets
Un pied de vigne situé juste à côté de la loge « L’œil de la Tournière » offrant un superbe panorama sur le Sézannais a été baptisé… Cosmos. Ce joli nom a été émis par un membre de la communauté numérique de Prophète & CO et validé par l’ensemble des « followers », qui avaient plusieurs choix possibles. « Une nouvelle fois, nous avons mis à contribution nos
1 700 abonnés sur Instagram, le pivot de notre communication sur les réseaux sociaux, afin d’identifier un cep qui est en quelque sorte le témoin de notre activité dans les vignes. Avec Cosmos et les vidéos que nous réalisons autour de ce pied de vigne nous pouvons expliquer notre univers de travail, tout au long de l’année. Car la vigne ne se limite pas à la vendange… », souligne Corentin, heureux de bichonner ce « nouveau support de communication ». Lors des événements œnotouristiques développés avec sa sœur, qui comprennent généralement une dégustation sur le site de la loge, à l’orée de la forêt – au-delà des individuels, des accueils de groupe sont désormais réalisés avec l’Office de tourisme du Sézannais – le vigneron peut sensibiliser à la réalité de son métier, expliquer l’histoire de son champagne et du champagne en général. C’est une œuvre de longue haleine, soumise à la saisonnalité, qui part du travail de la terre, s’exprime à travers le génie du végétal et la main de l’homme. La main, qui pointe deux doigts vers le ciel est d’ailleurs l’emblème du domaine Prophète & CO, un logo qui semble dire « hello » aux consommateurs et qui se veut rassembleur.
« Avant Cosmos, notre communauté numérique nous avait aidé à choisir la forme de notre coupe de champagne, ou encore à concevoir la sculpture en bois installée devant notre caveau. Nous avions publié plusieurs croquis, soumis au vote, et cela a permis de nourrir les échanges. Il est important que celles et ceux qui apprécient notre champagne s’impliquent dans une expérience commune. Le besoin d’explication et de transparence dans la relation est patent. Aussi, il est important pour nous, en parallèle de cette communauté virtuelle, de multiplier les contacts directs. Pour ce faire, après en avoir été empêchés pendant la pandémie, nous n’optons pas pour les grands salons génériques, mais davantage pour des événements plus intimes, de type salon du mariage. Notre souhait n’est pas de faire du volume, mais de la qualité, et ce, à tous les niveaux », expose Océane.