Une trentaine de néo-vignerons ont eu l’occasion de découvrir les enjeux actuels et l’histoire de la profession champenoise, mercredi 24 juillet à Épernay.
Après une riche synthèse de l’histoire champenoise et une présentation générale de la filière Champagne, de son fonctionnement et de ses acteurs, chacun des services du SGV a présenté son savoir-faire au service des vignerons.
Ensuite, les enjeux actuels de la filière (modalités de définition du rendement commercialisable annuel, fonctionnement de la réserve interprofessionnelle, foncier, accord interprofessionnel, flavescence dorée) ont été présentés aux nouveaux récoltants.
Pour certains des participants, le Syndicat ne constitue pas totalement une découverte. Rudy, récoltant-coopérateur à Vincelles, connaissait le SGV, « mais il faut prendre les devants pour y entrer ! J’étais en reconversion et aujourd’hui je reprends l’exploitation familiale de 6 ha en coopérative. Sur la partie historique, il y avait quelques éléments dont je n’avais pas connaissance, et sur le reste des services, j’ai eu une bonne année pour me tenir informé : cela fait pas mal d’éléments auxquels j’ai pu m’intéresser. Mes parents faisaient appel au service Employeurs, et pour ma part, j’ai d’ores et déjà pris rendez-vous avec l’AG2C. »
Paul, récoltant-manipulant à Les Riceys, présente quant à lui un profil de double actif. « Je suis œnologue de formation, issu d’une famille de viticulteurs ricetons. Actuellement, j’opère un retour à l’exploitation familiale, après une dizaine d’années passée à l’étranger. Malgré un certain niveau d’implication dans la filière, je ne connaissais pas le SGV en profondeur. Mais je savais que c’était une belle boîte à outils ! Restait à découvrir ce qu’elle contenait. Cette journée enrichissante donne de nombreuses pistes au sujet des ressources sur lesquelles on peut compter dans tous les cas de figure. »
Quant à Marina et Sarah, deux sœurs récoltantes-coopératrices à Bergères-lès Vertus, la complémentarité de leurs parcours a été complétée par les informations recueillies sur place ce jour-là. Marina travaillant dans les ressources humaines avant d’être à l’Agence régionale de santé, « donc rien à voir avec la vigne, mais nous reprenons l’exploitation familiale. C’est pourquoi j’apprends petit à petit ! Tout ce qui était présenté était nouveau pour moi, c’était une grosse découverte : je ne pensais pas que le SGV comptait autant de services ! »
En ce qui concerne Sarah, son travail dans le marketing et la communication en Champagne « puisque je suis ambassadrice d’une maison. J’ai également travaillé 4 ans au Comité Champagne, donc je suis plutôt bien intégrée dans la filière champenoise. Pour tout ce qui concerne le vignoble, nous avons des notions par notre père, mais pour le SGV, nous manquions de connaissances, ce qui fait l’intérêt d’une telle journée. Même en connaissant l’organisation interprofessionnelle, je n’imaginais pas tous les services proposés par le SGV. »