Si la Grèce a fait longtemps la une des journaux en raison d’une situation économique sombre, elle continue de figurer parmi les destinations touristiques prisées des vacanciers. Les français en font partie, qui sont aussi des acteurs économiques non négligeables, à la fois en matière d’importations et d’exportations. Le champagne fait partie des denrées échangées. …
Cet article est réservé aux abonnés.
La Grèce dans l'attente d'une relance de l'économie
L’économie de la Grèce est très orientée vers les services. Le secteur tertiaire représente 84,7 % du PIB, avec deux pôles d’excellence : la marine marchande et le tourisme. En termes de capacité de transport, la Grèce possède la première flotte marchande au monde.
Les difficultés rencontrées par le pays pour refinancer sa dette ont donné lieu à la mise en place au printemps 2010 d’un premier plan de soutien conjoint de l’Union Européenne, de la Banque Centrale Européenne et du Fonds Monétaire International. Lequel a été suivi de deux autres programmes pour soutenir le pays. En contrepartie, l’Etat s’est engagé à réformer pour lutter contre la fraude et la corruption, réforme la justice, libéraliser l’économie en concédant privatisations et de réformer le code du travail. L’objectif étant de promouvoir une économie plus attractive pour les investisseurs, plus compétitive, fondant les bases d’une croissance soutenable dans la durée parce que tirée par les investissements et les exportations ; autant de conditions indispensables à un ancrage définitif de la Grèce dans la zone euro.
Pour 2016, les indicateurs macroéconomiques prévoient une contraction du PIB de 1,3 % sous l’effet d’une baisse de la consommation publique et privée, ainsi que de l’investissement. Ce n’est qu’à partir de 2017 que la reprise interviendrait avec une croissance de 2,7 %.
La France est l’un des principaux investisseurs étrangers en Grèce avec près de 1,5 milliard d'euros investis. Elles sont une centaine de filiales d’entreprises françaises, groupes et PME à s’être implantées dans tous les secteurs d’activité pour couvrir 11500 emplois.