Les revendications du SGV en matière d’étiquetage
Selon les dispositions de la Politique agricole commune, la filière vitivinicole devra se soumettre à l’obligation de mentionner la liste des ingrédients contenus dans les produits ainsi que la déclaration nutritionnelle (quantité de graisses, acides gras saturés, sucres, protéines et sel), à partir de décembre 2023. Cependant, il sera possible de les dématérialiser.
Alors que différentes associations militaient pour une apposition de ces informations directement sur l’étiquette des boissons alcoolisées, le Syndicat Général des Vignerons a bataillé aux côtés des autres organisations vitivinicoles pour convaincre la Commission européenne de laisser aux opérateurs la possibilité de les publier sur un site internet, accessible via un QR code.
Le SGV reste cependant très vigilant pour éviter une remise en cause de cet acquis lors des prochaines discussions pour la réforme du règlement sur l’information des consommateurs européens.
S’il est attaché à une politique de santé publique basée sur la responsabilisation des consommateurs et la lutte contre les abus, le SGV s’oppose à l’apposition d’une mention sanitaire qui dénoncerait toute forme de consommation, y compris modérée.
Par ailleurs, le Syndicat souhaite une déclaration nutritionnelle standard pour les AOC, dont l’interprofession diffuserait les informations pour chaque type de grandes familles de vins produites dans son aire, à savoir en Champagne : brut nature, extra-brut, brut, extra-dry, sec, demi-sec et doux.