Trois questions à Marc Madiot
"Le champagne, le vélo et nos partenaires ont un ADN rural commun"
Marc Madiot est le manager de l'équipe professionnelle française numéro un, Groupama-FDJ. Juste avant le départ du Tour de France, il a répondu à nos questions, entre bulles et roues de vélo.
Une coopérative champenoise partenaire du Tour de France, Groupama, assureur mutualiste (300 000 sociétaires en France), sponsor principal de votre équipe cycliste : il y a des liens dans tout cela ?
Oui bien sûr, on se retrouve tous dans les valeurs de la coopération et du mutualisme. D'ailleurs, FDJ et Groupama étaient des enseignes faites pour se rencontrer à un moment donné. Ces deux entreprises sont très fortement présentes dans le monde rural. Le trèfle à quatre feuilles d’un côté, le village et les sillons de l’autre, ça touche un peu les mêmes populations.
Vous y voyez d'abord ce lien avec le tissu rural ?
Vous savez, le vélo, ce sont d’abord et avant tout les villages. Les racines de notre sport sont à la campagne, autour des clochers. C'est là que nous roulons. Ce sont ces paysages que les caméras de télévision montrent pendant le Tour de France. Et avec les coopératives de champagne, cela se rejoint. Ces mondes qui paraissent si éloignés, par leur ADN rural, ont des réflexes de fonctionnement identiques.
Quelle place a le champagne dans les courses cyclistes ?
C'est un moment de festivité. Champagne, c’est synonyme de victoire. A 95 % du temps, quand on gagne une course ou une étape, on ouvre une bouteille de champagne, en France ou ailleurs. La victoire, on la célèbre au champagne.