Comment mettre l’arbre au service de la vigne

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Derrière le néologisme agroforesterie, traduit de l’anglais dans les années 70 (agroforestery) se cache une technique visant à planter des arbres autour des cultures afin de favoriser la biodiversité des sols. Ceux qui la mettent en œuvre aujourd’hui assurent qu’elle recèle bien des avantages. Il suffit de mettre un pied dans les parcelles de Benoît…

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Quelques règles à respecter

Qui veut se lancer dans l’agroforesterie doit respecter quelques principes de bases. En voici quelques-uns :
  • gérer l’existant : bien connaître ses sols, cela va de soi, mais aussi faire un tour des plantations existantes ;
  • définir le ou les types d’essences qui borderont les parcelles : selon l’existant, le milieu dans lequel les vignes évoluent (forêts existantes, bosquets, haies, etc.) les espèces ne seront pas les mêmes ;
  • respecter des intervalles réguliers (environ 90 cm) pour permettre aux arbres d’évoluer correctement ;
  • l’arbre champêtre n’évoluant pas de la même façon que l’arbre forestier, il faut le protéger et lui apporter les soins nécessaires par un sol correctement travaillé (mais pas à l’excès), un paillage suffisant et lui prodiguer la bonne protection ;
  • assurer les bonnes connexions : si vous disposez d’une forêt existante non loin des arbres plantés, s’assurer que le pont mycorhizien soit effectif. En associant des arbres forestiers et/ou fruitiers, un échange se crée favorisant l’apparition de champignons bénéfiques qui stimuleront les échanges, ce qu’on appelle plus communément la symbiose. Voilà pourquoi on trouve des champignons à la racine des arbres.

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