Les parents de Cuis distingués pour l’éducation de leurs enfants
En 1977, Jacky Baillot a publié un ouvrage dédié à Cuis, fruit d’un long travail de recherches mené avec un groupe de villageois passionnés. Il est truffé de photographies, de documents d’archives et d’anecdotes, comme celle du prix « de la violette blanche ». De 1814 à 1905, cette distinction imaginée par le comte de Villermont a été attribuée aux parents de Cuis, Aÿ et Fossoy (dans l’Aisne) qui élevaient leurs enfants de la façon la plus irréprochable possible. Et les critères de sélection de l’époque en disent long sur l’évolution sociétale au fil des siècles : piété, bonnes mœurs, ordre, travail ou encore respect pour la vieillesse.
Premier parachutage organisé par la Résistance dans la Marne
Le 17 juin 1943, le terrain dit « Faisan », situé sur les hauteurs de Cuis, a accueilli le premier parachutage organisé dans la Marne par le Bureau des opérations aériennes (BOA) de la France libre. De grands noms de la résistance marnaise, tels Robert Tritant, René Herr ou Roger Fleury, ont participé au bon déroulement de l’opération, qui a permis de livrer des armes et du ravitaillement, de façon clandestine, au mouvement Ceux de la résistance (CDLR). Une plaque en souvenir de cet épisode historique a été apposée sur la mairie.
Pol Roger retenu en otage à Cuis
Alors maire d’Épernay, Maurice Pol Roger a été pris en otage un matin de septembre 1914 puis emmené jusqu’à Cuis, où il subira un interrogatoire concernant la disparition de parlementaires allemands. Finalement libéré, il regagnera la capitale du Champagne à pied.
Un projet de golf dans les cartons
Longtemps vent debout contre un circuit automobile pressenti sur un terrain militaire racheté par l’agglomération, à cheval entre Cuis et Pierry, la commune a finalement vu ce projet abandonné. Depuis plus d’une dizaine d’années maintenant, il est question d’y construire un golf assorti d’un complexe de loisirs. Mais le dossier est encore loin d’être ficelé.