Folle année 2023
Cette année, à Cumières comme dans le reste de la Champagne, ce fut le branle-bas de combat en matière d’expéditions. « En un trimestre, on a écoulé notre volume annuel ! », s’étonne encore Florence.
De l’aveu la vigneronne, ce sont de plus en plus de nouveaux marchés qui s’ouvrent et offrent des opportunités de développement : États-Unis, Belgique, Italie, Lituanie, Thaïlande, Nouvelle-Zélande, Hong-kong, ou encore les pays scandinaves… Le Champagne Florence Duchêne exporte majoritairement sa production, en dépit d’un « rééquilibrage » en faveur du marché français – CHR en tête – observé en 2022.
L’objectif pour Florence est d’abord de toucher les marchés haut de gamme en Europe et dans les pays tiers par l’amélioration progressive de la qualité des cuvées. Cela passera par deux leviers à la vendange : une sélection plus rigoureuse à la récolte, et une préservation des raisins par le froid en attendant le pressurage. Du côté des volumes, Florence ne s’interdit pas d’augmenter la production, tout en gardant à l’esprit le plafond ultime de 40 000 cols par an.
Les champagnes qui y sont produits, très peu dosés et issus de raisins très mûrs, reposent sur lattes pendant cinq ans au minimum. Depuis 2016, les sept cuvées de la gamme sont complétées par des monoparcellaires qui commencent à faire leur apparition en cave, tels que ce Chardonnay millésimé baptisé Maputi, récompensé lors du concours des Jeunes Talents du champagne, et choisi pour un accord mets-vins avec les arômes exceptionnels de la truffe.