DANS LES AUTRES VIGNOBLES
ALSACE
Le volume des transactions a progressé de 11,7 % en 2023 avec une moyenne de prix très disparate. L’écart entre les prix les plus élevés et les prix les plus bas tend à se creuser. Plusieurs facteurs expliquent ce phénomène : le nombre important de départs en retraite qui augmente la surface mise sur le marché, le classement ou non en Grand cru, la résistance à la sécheresse et l’effet cépage. Le Pinot noir a le vent en poupe, alors que le Gewurztraminer rencontre des difficultés.
VAL DE LOIRE-CENTRE
Le nombre de transactions se replie légèrement en 2023, et de manière plus marquée en surface. La progression globale de 1,8 % du prix AOP s’explique par plusieurs hausses, notamment celles enregistrées en Anjou (Saumur, Coteaux du Layon), ainsi qu’en Touraine (Loir-et-Cher).
BOURGOGNE
En Côte d’Or, la fermeture du marché foncier s’accentue en comparaison des années précédentes, tant en nombre de transactions qu’en surfaces vendues. Toujours très convoitées, les vignes ont fait l’objet de transactions sur de petites surfaces généralement inférieures à 1 hectare. Les prix sont à la hausse, notamment dans les premiers crus de blancs (+ 13 %).
VALLÉE DU RHÔNE
Le bassin enregistre une baisse marquée du nombre de transactions et des surfaces sur le marché foncier viticole. La crise des Côtes-Du-Rhône entraîne des baisses dans l’ensemble du bassin bien que plusieurs appellations poursuivent leur ascension : Châteauneuf-du-Pape (+2 %), Saint-Joseph (+17 %).
BORDEAUX
En 2023, le prix moyen du bassin viticole a diminué de 4,3 %, après une première baisse de 3 % en 2022. Les vignes en Bordeaux rouge ont ainsi perdu près de la moitié de leur valeur en 5 ans (-45 %). En 2023, la baisse touche un nombre plus important d’appellations, même si les meilleurs terroirs résistent mieux. Les appellations prestigieuses (Pauillac, Pomerol, Saint-Julien, Margaux) restent stables.