Bon sang ne saurait mentir
L’arrière-arrière-grand-père de Guillaume s’appelait Charlemagne Poirier. En son temps, il a fait partie des meneurs de la révolte des vignerons de 1911 aux côtés d’un illustre Venteuillat passé à la postérité sous le nom du Rédempteur. Son grand-père, Pierre, a cumulé des responsabilités au sein de la commune – maire durant 35 ans ! – et dans les rangs du SGV – vice-président du Syndicat quand celui-ci était piloté par Henry Geoffroy et Marc Brugnon. Dans la salle à manger de ses parents, perchée route d’Arty, Guillaume désigne un agrandissement photographique un peu terni par les ans où l’on voit son alerte papy déambulant dans le village en compagnie du préfet et d’Anne-Aymone Giscard d’Estaing, alors première dame de France. Comme son aïeul, depuis les dernières élections municipales, Guillaume porte l’écharpe tricolore lors des cérémonies. « En 2014, le maire Patrick Marx cherchait à faire entrer des jeunes au conseil. J’y suis allé et, à 23 ans, je suis devenu adjoint. En 2020, on m’a sollicité pour conduire une liste rajeunie. Elu, j’ai fait mienne la devise de mon grand-père, à savoir être ‘vigneron maire’ et non pas ‘maire des vignerons’. Il faut toujours agir dans le respect de la démocratie, se mettre au service de la population et du territoire. »