La somme des intérêts particuliers ne fait pas l’intérêt général

8/02/19

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Maisons et vignerons parviendront-ils à s’entendre pour pérenniser une régulation économique de la filière ? Rien n’est moins sûr, alors pourtant qu’au sein des deux familles tout le monde est convaincu de sa nécessité. Pour les dirigeants du SGV, l’année 1967 commence dans un climat d’inquiétude : le contrat interprofessionnel, qui organise l’économie de l’AOC depuis 8…

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Une vendange décevante

Des pluies chaudes et torrentielles se déversent sur les vignes à quelques jours des vendanges, provoquant l’éclatement des baies et le développement rapide de la pourriture. Malgré une récolte importante, le Négoce n’a pas rentré les volumes qu’il aurait voulu acheter. Au terme d’une négociation difficile, le prix de base est fixé à 3,75 F(1) avec une prime aux cépages nobles de 0,20 F(1). Le 31 mars 1968, le CIVC répartit sur les vignerons engagés la somme de 17 740 000 nouveaux francs(1)  collectée sur les achats du Négoce : la prime d’engagement est de 35 centimes par kilo(1). (1)En euros actuels, cela donne un prix de 4,74 €/kg + une prime aux cépages nobles de 0,25 €. La cagnotte destinée aux vignerons engagés est équivalente à 22,4 millions d’euros ce qui permet d’ajouter au prix une prime d’engagement de 0,44 €.

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