Mont-Saint-Père : terre de solidarité et de réconciliation

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Mariée à Saint-Emilion, la commune de Mont-Saint-Père est un exemple de solidarité, d’entraide, de pugnacité dans la Vallée de la Marne. Dévastée, reconstruite, toujours vaillante, elle va présenter un diaporama sur son histoire, au fil du temps, véritable témoignage de ses capacités de renaissance et de créativité. L’histoire de Mont-Saint-Père, en bord de Marne, est…

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Léon Lhermitte : son œuvre présente dans les plus grands musées

Une sculpture en l’honneur du peintre Léon Lhermitte, enfant du pays.

La commune entretient avec soin le souvenir de Léon Lhermitte, qualifié « de peintre des moissonneurs », fort apprécié de Van Gogh. Père du neurologue et psychiatre Jean Lhermitte, grand-père du neurologue François Lhermitte et arrière grand-père de l’acteur Thierry Lhermitte, Léon Lhermitte est né à Mont-Saint-Père où il a vécu une grande partie de sa vie. Ses œuvres très proches du monde rural, et dans lesquelles on retrouve la silhouette d’anciens habitants de la commune, représentent la vie paysanne et des scènes champêtres. « La paie des moissonneurs » (1882) se trouve au musée d’Orsay à Paris, « La Fenaison » (1887) au Van Gogh Museum d’Amsterdam, « Femmes à la source » (1903) au musée Soumaya de Mexico, « Femme avec un nourrisson et deux enfants » au Musée d’Art de Saint-Louis (USA). En 1928, trois ans après sa mort, ses enfants décidèrent de lui élever un monument au centre de Mont-Saint-Père. Le sculpteur Gaston Schweitzer (1879-1962) réalise cette œuvre qui représente Casimir Déhan, le paysan sur le tableau, « La paie des moissonneurs ». Ce monument a été inauguré le 29 juillet 1928. Le peintre repose dans le caveau familial au cimetière de Mont-Saint-Père, près du père de Thierry Lhermitte.

Un rocher qui coûte cher

Un rocher de 247 tonnes s’est détaché de la falaise le 19 décembre 2008 avant de terminer sa course sur le garage d’une habitation de la rue Dolhem. Le bloc est tombé à 6 heures du matin et n’a pas fait aucune victime. « Mais quelques heures plus tard, on aurait risqué la catastrophe avec les enfants qui partaient à l’école », souligne Joseph Rollinet. Le rocher n’est plus qu’un mauvais souvenir mais il a fallu prendre des mesures de sécurité de la falaise, réaliser des travaux de consolidation, effectuer des forages et faire éclater le rocher, emblématique du terroir, mélange de sable et de craie rempli de coquillages. A la mairie, un petit morceau du rocher figure en bonne place dans la salle du conseil municipal. « Cette chute nous a coûté très cher, de nombreux déplacements au ministère de l’Ecologie dont le dernier en présence de Nicolas Hulot. On a déjà dépensé un million d’euros sans compter les subventions pour réaliser les travaux. Ce qui crée toujours des difficultés budgétaires dont on se serait bien passé pour investir dans d’autres projets », commente le maire.
<h3><strong>Repères</strong></h3> Nombre d’habitants : 780. Déclarants : 23. Chardonnay : 27 hectares. Meunier : 94 hectares. Pinot noir : 33 hectares. Surfaces plantées : 154 hectares.

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