Un développement au grand galop
Dans les premiers jours de juillet, Isabelle Mucyn avait à peine installé une jolie roulotte en bois (spacieuse et haut de gamme) dans un de ses prés, qu’elle avait déjà de la demande pour louer ce gîte original. Cette viticultrice, passionnée de chevaux, ne proposera pas de balade dans les environs avec cet équipement désormais ancré dans le décor verdoyant. « Depuis la terrasse, on distingue le pont romain au loin, mais surtout on admire les vignes qui grimpent le long des coteaux. La vue est magnifique », annonce la propriétaire, laquelle tient à faire partager à ses visiteurs la richesse de l’univers viticole et les sites touristiques emblématiques du secteur.
D’autres propositions d’hébergement, celles de Christine Herbelot qui a tout de suite goûté la quiétude de Spoy, son village d’adoption où elle a très vite entrepris de restaurer des maisons, pour certaines abandonnées. « Avec mon mari, notre première intention était de louer des biens à l’année, mais nous avons opté pour de l’hébergement touristique car il y avait davantage d’intérêt pour cette formule. Spoy peut paraître perdu sur la carte, mais on sait nous trouver, que l’on vienne de région parisienne, de Belgique ou de Grande-Bretagne », déclare cette femme dynamique disposant aujourd’hui de 3 chambres d’hôtes et 5 gîtes établis dans la même rue. Et ce n’est pas fini : « Nous possédons 12 maisons et 8 d’entre elles sont déjà rénovées. Nous avons encore du travail… » La proximité de Clairvaux, de Colombey-les-Deux-églises, des lacs de la Forêt d’Orient ou de Nigloland sont des atouts considérables pour fixer les touristes ou leur donner envie de revenir. « En retapant le patrimoine local, nous participons au réveil du village et nous donnons envie à nos visiteurs d’aller à la rencontre des vignerons », conclut-elle, heureuse de contribuer à cette vitalité.