Une assemblée générale de l’AVC suivie en vidéo depuis un écran d’ordi n’a pas tout à fait la même saveur qu’une assemblée en live avec des centaines de participants dans la salle, qui murmurent et réagissent au gré des éléments chiffrés énoncés, des témoignages picorés ça et là dans le vignoble et diffusés en fonction…
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Pas toutes les bulles dans le même panier
Sur le plan commercial, le Brexit est entré dans sa dernière ligne droite (lire par ailleurs, en fin de ce dossier). Il fait peser de sérieuses craintes pour les ventes de champagne en Grande-Bretagne une fois les stocks de précaution tous acheminés de l’autre côté de la Manche. On peut connaître les niveaux d’expédition, mais pour les chiffres de la consommation, c’est moins évident.
Autre marché hyper important pour les bulles champenoises, les Etats-Unis ont certes changé de Président, mais le risque de taxes Trump (ou autre) plane toujours. Devant la presse, Maxime Toubart considère qu’on est peut-être « trop concentré sur quelques pays, 4 ou 5 » et qu’il est urgent de se développer sur des marchés à potentiels importants, comme la Chine, l’Afrique ou, en Europe, les pays nordiques et de l’Est. « Nous devons nous pencher davantage sur ces nouvelles destinations », préconise-t-il.