De nouvelles pistes de réflexion pour l’utilisation des couverts végétaux hivernaux a été le thème d’une rencontre suivie par 150 vignerons, animée par Laure Gontier, de l’Institut français de la vigne et du vin (IFV), et organisée au Viti Vini par les Chambres d’agriculture de l’Aisne, de l’Aube et de la Marne. Protégeant les sols…
Cet article est réservé aux abonnés.
Réussir ses couverts hivernaux en sixpoints clés
- Les espèces. Elles doivent être choisies en fonction des objectifs visés : Arvalis Institut du Végétal apporte un outil d’aide à la décision en ayant caractérisé les engrais verts.
- Le matériel de semis. Les espèces nécessitent des matériels de semis différents : les crucifères se satisfont d’un semis à la volée, alors que les graines de féverole (légumineuse) doivent être semées avec précision et rappuyées. Les mélanges peuvent présenter une contrainte technique dans les vignes étroites.
- L’organisation du travail. La conduite de la vigne et la période de vendanges conditionnent souvent les dates de semis, qui doivent correspondre aux besoins physiologiques des espèces.
- Le type de sol. Les espèces ou variétés doivent être les mieux adaptées au contexte pédologique local.
- Le mode de destruction. Les espèces demandent des matériels ou modes différents de destruction. Par exemple les féveroles, plantes plus ligneuses, peuvent être détruites par roulage, alors que les vesces ne verront pas leur croissance stoppée après cette opération.
- Les semences. La disponibilité locale des semences peut être un frein.