Récoltant manipulant, coopérateur, vendeur au kilo, en agriculture biologique ou traditionnelle, exploitation certifiée HVE ou VDC : chaque profil est représenté au sein des GDV (Groupement de développement viticole). Il n’y a pas de frontière entre les différents itinéraires techniques de production. C’est même moteur et formateur. Les réunions techniques ou « en bout de parcelle », sont…
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Les conseillers ont la parole
Le groupe, le conseil, le terrain et les échanges font partie des fondations du fonctionnement du GDV. Pour Sébastien, « le métier est motivant car il évolue en permanence avec des marges de manœuvre importantes. Nous élaborons des conseils adaptatifs au contexte et adaptés à l’exploitation. » Quant à Julie, elle considère que « c’est le relationnel et la compréhension des problématiques du vigneron qui créent une véritable dynamique du métier. » Pour Isabelle, « cette rencontre avec les producteurs est indispensable dans mon quotidien.» Enfin, Valentin avoue exercer ce métier avec passion : « Je travaille avec des viticulteurs intéressés, qui ont des besoins et des attentes auxquels nous nous devons de répondre. C’est en cela que c’est passionnant. »
Les GDV en bref
GEDV de l’Aisne (62 adhérents) - Vincent Naudé, président : « Nous devons produire des raisins de qualité en utilisant le moins d’intrants possible. Le groupe est une force pour y arriver tous ensemble. »
GDV de l’Aube (140 adhérents) - Vincent Martin, président : « Trouver des solutions dans le conseil pour apporter plus de résilience aux vignes et répondre aux exigences alimentaires et à la demande sociétale. »
GDV de la Marne (127 adhérents) - Jean-Pierre Vazart, président : « Le GDV est là pour accompagner les initiatives. Il encourage et influence les prises de décisions sur les exploitations. »