12 000 kg/ha demandés pour reconstituer les stocks
Au cours de cette assemblée générale, Dominique Babé s’est prêté à quelques commentaires sur les dossiers champenois actuels et à venir.
Constatant que le chiffre d’affaires et les volumes se portent bien en Champagne cette année, le président s’interroge sur un éventuel « effet pervers » du principe d’allocation, pourtant « favorable à la valorisation de nos cuvées. »
En ce qui concerne la future délimitation de l’AOC, « si le dossier reçoit un vote favorable, il faut que chaque viticulteur de Champagne puisse acquérir et exploiter sans contrainte des surfaces sur la zone de l’AOC Champagne, composée de 5 départements et 3 régions. » Des garanties supplémentaires seraient aussi souhaitables pour la filière, telles que les VCI (volumes complémentaires individuels, NDLR) ou un ajustement du niveau de réserve.
Enfin, Dominique Babé estime qu’une appellation identique entre la vendange 2022 et la récolte 2023, soit 12 000 kg/ha, serait « souhaitable, voire nécessaire ». Le chiffre « correspond à environ 350 millions de bouteilles, ce qui permet de compenser les sorties et de mettre quelques millions de cols en stock », estime le président de l’Union Champagne.