Zoom sur les tendances de consommation du vin avec Vin & Société

Les générations Y et Z, nées après 1981 et 1995, bouleversent encore un peu plus les codes de consommation du vin, obligeant les producteurs à repenser leur stratégie.

Temps de lecture : 4 minutes

Auteur : Alain Julien

En quête d’authenticité, de bien-être et de durabilité, ces amateurs cultivent un rapport au vin et au champagne plus hédoniste, avec des moments de consommation nomades et désinstitutionnalisés. En proie également à une incertitude économique, la tendance est à la modération qualitative.   Le vin face aux défis de la déconsommation et de la santé…

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VitaeVino, quésaco ?

Le Comité européen des entreprises vins (CEEV), une association d’entreprises viticoles européennes, a lancé en 2024 la campagne d’information VitaeVino pour « défendre la culture du vin et sa convivialité ».

L’association dénonce la diffusion d’informations et de données scientifiques incomplètes ou insuffisamment étayées et le risque de mise en œuvre d’un cadre juridique disproportionné et injustifié (interdictions publicitaires, mesures fiscales restrictives, étiquetage d’avertissements sanitaires…) mettant ainsi en péril la pérennité du secteur viticole et de ses communautés rurales.

La CEEV a publié une déclaration sur le site www.vitaevino.org et invite « tous ceux qui apprécient le vin avec modération, les acteurs de la filière qui travaillent avec dévouement, responsabilité et passion pour développer et préserver la culture du vin », à exprimer leur soutien.

L’exception française pendant la Covid

Alors que certains pays comme le Royaume-Uni ou les États-Unis ont vu augmenter leur niveau de consommation d’alcool, la France est restée plutôt sobre avec une baisse de 25 % des ventes de vins ou d’autres boissons alcoolisées.

Vin & Société a étudié la pratique des apéros en ligne durant les confinements : « On avait un peu l’impression que c’était devenu une pratique généralisée, mais dans les faits moins de 20 % des Français en avaient organisé. Ce qui démontre bien ce lien particulier des Français avec le vin qui consomment pour partager et pas pour boire », souligne Krystel Lepresle.

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