Voici un rappel et illustrations jurisprudentielles récentes. Cette thématique a déjà été abordée en novembre 2018. Pour compléter les informations transmises, deux décisions récentes de la Cour de cassation indiquent que : S’il n’est pas interdit de cumuler 2 contrats de travail, ce cumul, ne doit pas occasionner un dépassement des durées maximales du travail autorisées…
Possible dans le respect des dispositions propres aux durées maximales du travail

Temps de lecture : < 1 minute

Auteur :
Promesse d’embauche : sans mention de la rémunération et de la date d’embauche, la promesse n’est ni une offre ni une promesse unilatérale de contrat de travail
Depuis un arrêt du 21 septembre 2017, la Cour de cassation distingue « offre de contrat de travail » et « promesse unilatérale de contrat de travail». Dans le premier cas, la partie qui se rétracte avant l’acceptation de cette offre peut engager sa responsabilité extra-contractuelle. Dans le second cas, la révocation avant consentement n’empêche pas la formation du contrat et s’analyse donc en un licenciement. Selon cette même jurisprudence, offre comme promesse doivent préciser les éléments essentiels du contrat de travail (rémunération, emploi, date d’embauche). Dans la dernière affaire en date du 28 novembre 2018[1], ni la date d’embauche, ni la rémunération n’étaient mentionnées. Dès lors, il n’y avait pas d’offre et a fortiori pas de promesse unilatérale mais une simple invitation à négocier. L’employeur pouvait donc ne pas y donner suite sans risque une quelconque condamnation à dommages-intérêts. A.M. [1] Cass.soc 28/11/2018, N°17-20.782 F-DRecherche
Recherches populaires :
Coopératives
Vendanges 2022
Oenotourisme
UNESCO
Viticulture durable
Plus d’articles
Traiter un temps partiel thérapeutique
La gestion du temps partiel thérapeutique dans une entreprise peut souvent s’avérer complexe. Ce dispositif, permettant à un salarié de travailler à temps réduit pour des raisons de santé, soulève de nombreuses questions pour l’employeur.
Le Certiphyto prolongé d’une année supplémentaire
Dans le cadre de la réforme annoncée du conseil stratégique phytosanitaire (CSP), la ministre de l’Agriculture Annie Genevard a décidé de prolonger d’un an l'ensemble des certiphytos DENSA provisoires délivrés entre le 1er janvier 2024 et le 9 avril 2024 ainsi que ceux arrivant à échéance entre le 10 avril 2024 et le 1er mai 2026.
Vous souhaitez voir plus d'articles ?
Abonnez-vous
100% numérique
6€ / mois
72€ / 1 an
Numérique & magazine
80€ / 1 an
150€ / 2 ans
