C’est au Salon de l’agriculture à Paris qu’avaient lieu les finales du Concours général agricole pour les vins de Champagne. 233 champagnes et rosés des Riceys présentés par 136 producteurs marnais, aubois, et axonais étaient en compétition après les préselections fin janvier au Syndicat général des vignerons.
Des centaines de jurés de toute la France réunis dans un hall fermé au public ont évalué les échantillons sur leurs qualités organoleptiques. Seuls les meilleurs produits ont eu le droit de se hisser au rang des médailles et chaque année, c’est un grand moment pour les vignerons que de se savoir récompensés par le macaron à la feuille de chêne du Concours général agricole.
En tout 110 médailles (41 or, 53 argent, 16 bronze) ont été décernées dans les catégories en lice : assemblage, Blanc de blancs, Blanc de noirs, millésime, rosé, extra-brut, extra-brut millésimé, demi-sec et particularité cette année la catégorie rosé des Riceys.
A noter le prix d’Excellence 2017 qui a été décerné cette année au Champagne Paul Louis Martin de Bouzy
Ce prix, remis des mains du ministre de l’Agriculture récompense la qualité exceptionnelle et constante des champagnes d’un vigneron. Pour être lauréat, il faut avoir été médaillé lors des trois dernières éditions et obtenir, pour cette période, les meilleurs résultats de leur catégorie au regard du nombre de produits inscrits.
Le Concours général agricole des vins est une référence dans le monde viticole. Il est reconnu pour son impartialité, conséquence d’un processus rigoureux de présélections en région et de sélections à Paris et la valeur de ses résultats. C’est le concours qui compte le plus grand nombre de candidats et d’échantillons en compétition. “C’est un concours très réputé aux Etat-Unis ou au Japon, et y être primé est une très bonne valeur ajoutée pour l’exportation”, estime Patrice Marc, vigneron à Fleury-la-rivière, venu comme juré mais aussi comme candidat avec trois cuvées, son rosé de saignée, son BSA et un millésime.
Résultats complets : www.grandest.chambre-agriculture.fr
Les prestataires, un soutien précieux pour les certifications environnementales
Afin d’atteindre l’objectif de 100 % de surfaces disposant d’une certification environnementale d’ici 2030, le SGV souhaite renforcer l’implication des prestataires viticoles. Illustration lors d’une réunion d’information, le 3 avril à Chaumuzy.
