Facebook, Instagram, Twitter… les piliers des réseaux sociaux sont devenus incontournables pour faire parler de soi et de sa marque. Comment les utiliser et quels sont les impacts de leur utilisation ? Le Livre Blanc de Christophe Levy, consultant et formateur d’origine sparnacienne, donne les grandes problématiques de ces médias qui n’ont pas fini de faire…
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"Une identité propre et spécifique à véhiculer"
Christophe Levy, que pensez-vous de l’utilisation des réseaux sociaux dans le monde du champagne ?
En quelques années, nous avons assisté à une prise de conscience forte sur ces outils et sur la viralité qu’ils procurent, c’est-à-dire cette propension à véhiculer un message très rapidement à une multitude de personnes. C’est une publicité gratuite dont se servent les marques avec un intérêt croissant dès lors qu’elles ont su se les approprier. La vidéo a beaucoup d’avenir devant elle. Dans le domaine du champagne, ceux qui sont les meilleurs élèves sont ceux qui ont une identité propre et spécifique à véhiculer, comme leur travail sur des cuvées spéciales ou un travail parcellaire à valoriser. Et parce qu’une image vaut mille mots, la publication des photos est un moyen très efficace d’en savoir plus sur les produits et les habitudes des clients : dans quel lieu ont-ils bu le champagne, dans quel verre, avec quels mets et de quelle façon ? C’est une source d’information énorme !
Parmi tous ces médias actuels et en devenir, quels conseils donneriez-vous dans leur utilisation ?
Pour moi le top des médias est Facebook, Instagram et Linkedin pour toucher des cibles professionnelles. Youtube étant davantage un espace de stockage. Twitter est très efficace si l’on veut toucher des journalistes où si l’on s’adresse à un public anglo-saxon. Il faut jouer sur la transversalité des outils en gardant en tête d’avoir toujours un œil sur ce qui s’y passe. Ces espaces médiatiques se basent sur l’immédiateté et il convient d’en maîtriser les règles pour se les approprier correctement. Mais les retours sur investissement sont bien réels. Une des mes clients qui vient de lancer sa marque s’est construite à 60 % sa clientèle grâce à ces médias.