Cette année, les IFT n’auront pas été vraiment à la fête et on le comprend bien : face aux attaques massives de pathogènes, la priorité est de préserver au maximum sa récolte. Mais pour autant, la question environnementale doit rester au cœur des préoccupations du vignoble champenois. C’est là que les produits de biocontrôle peuvent jouer…
Cet article est réservé aux abonnés.
Dérogation pour les traitements au cuivre
Par un arrêté publié le 8 août au Journal Officiel, les viticulteurs français ont pu exceptionnellement appliquer 5 kg de cuivre par hectare pour leurs traitements phytos en 2021, soit un kilo de plus qu’à l’accoutumée. Cette dérogation, valable pour 120 jours, était justifiée par « les conditions météorologiques de cette année [qui] ont conduit à réaliser de nombreux traitements. La protection contre le mildiou est nécessaire pour protéger le feuillage afin de maintenir le potentiel de production et la qualité dans un contexte déjà dégradé » d’après le document gouvernemental.
Cependant, le lissage pluriannuel décrété à l’échelle européenne ne change pas : les apports de cuivre ne doivent pas dépasser 28 kg/ha sur la période 2019-2025.