Malgré la conjoncture, il est toujours rentable d’installer des panneaux sur une toiture existante. Ces dernières, étant encore très souvent en fibrociment, il est préconisé de les changer pour du bac acier quand cela est possible (isolé ou non selon les besoins).
Comment faire ?
Lors de projet sur bâtiment existant, une déclaration en mairie suffit contrairement aux bâtiments neufs qui nécessitent un permis de construire. Vous devez aussi vérifier que la structure pourra supporter le poids des modules, avec l’appui d’un bureau d’étude ou de contrôle.
En ce qui concerne les bâtiments neufs, il apparaît aujourd’hui essentiel d’y intégrer une centrale photovoltaïque, que ce soit pour des raisons énergétiques, climatiques ou économiques. En effet, l’autoconsommation prend une part de plus en plus importante sur le marché photovoltaïque au vu de la hausse du coût de l’électricité. L’enjeu est donc bien d’optimiser la production par rapport à la consommation et de réaliser des économies sur la facture d’électricité. Cela s’avère particulièrement intéressant notamment lors de grosses consommations en électricité en journée.
Pour la question du raccordement au réseau public, son coût dépend surtout de la distance au poste de transformateur. Aujourd’hui, seuls 40 % du coût sont à la charge du porteur de projet, le reste incombant à Enedis. Son coût varie aussi selon la puissance et peut atteindre de gros montants (plusieurs dizaines de milliers d’euros) si des renforcements de réseaux sont à prévoir, et remettre ainsi la rentabilité du projet en cause.
Les consultations groupées : pourquoi pas vous ?
Quel que soit le mode d’installation, si la rentabilité est intéressante, il est toutefois nécessaire de se faire accompagner dans le suivi de son projet. Avec les consultations groupées mises en place par les Chambres d’agriculture du Grand Est depuis trois ans, vous bénéficiez d’un accompagnement de la genèse de votre projet à la mise en place de la centrale. En moyenne, ces consultations groupées vous permettent une économie de 10 à 20 % sur le coût de la centrale solaire, et ce de 20 kWc à 500 kWc.
Les porteurs de projet restent ensuite libres de choisir leur installateur en fonction des devis reçus pour leur centrale. Chaque installateur souhaitant s’inscrire dans cette démarche devra se conformer au préalable à un cahier des charges qui vous garantit le sérieux, la qualité du matériel et la pose de votre centrale.
Lisa Soubre et Aurore Pestre, Chambre d’agriculture de la Marne
Vos contacts dans les chambres d’agriculture :
• Marne : Lisa Soubre, Conseillère énergies, lisa.soubre@marne.chambagri.fr, 06 14 13 76 55 ;
Aurore Pestre, Conseillère énergies, aurore.pestre@marne.chambagri.fr, 06 46 32 28 98.
• Aube : Chaymae Belatmane, Chargée de mission photovoltaïque sur toiture, chaymae.belatmane@aube.chambagri.fr, 06 18 16 99 14;
• Aisne : Guillaume Rautureau, Conseiller énergies, guilllaume.rautureau@asine.chambagri.fr, 03 23 22 50 20.