Quelques règles à respecter
Qui veut se lancer dans l’agroforesterie doit respecter quelques principes de bases. En voici quelques-uns :
- gérer l’existant : bien connaître ses sols, cela va de soi, mais aussi faire un tour des plantations existantes ;
- définir le ou les types d’essences qui borderont les parcelles : selon l’existant, le milieu dans lequel les vignes évoluent (forêts existantes, bosquets, haies, etc.) les espèces ne seront pas les mêmes ;
- respecter des intervalles réguliers (environ 90 cm) pour permettre aux arbres d’évoluer correctement ;
- l’arbre champêtre n’évoluant pas de la même façon que l’arbre forestier, il faut le protéger et lui apporter les soins nécessaires par un sol correctement travaillé (mais pas à l’excès), un paillage suffisant et lui prodiguer la bonne protection ;
- assurer les bonnes connexions : si vous disposez d’une forêt existante non loin des arbres plantés, s’assurer que le pont mycorhizien soit effectif. En associant des arbres forestiers et/ou fruitiers, un échange se crée favorisant l’apparition de champignons bénéfiques qui stimuleront les échanges, ce qu’on appelle plus communément la symbiose. Voilà pourquoi on trouve des champignons à la racine des arbres.