Couverts végétaux : des bénéfices, mais pas de recette miracle

L’intérêt pour les couverts végétaux s’intensifie d’année en année, mais l’application sur le terrain reste complexe. À défaut de recette miracle, les résultats d’essais et les recommandations techniques peuvent aider les viticulteurs.

Temps de lecture : 2 minutes

Auteur : Thierry Perardelle

L’intérêt pour les couverts végétaux s’intensifie d’année en année, mais l’application sur le terrain reste complexe. À défaut de recette miracle, les résultats d’essais et les recommandations techniques peuvent aider les viticulteurs.

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Nicolas Richet et Basile Pauthier, Comité Champagne

Viticulture régénératrice

Les professionnels étaient conviés à cerner les avantages, contraintes et limites des couverts végétaux, sur une parcelle expérimentale Mumm Perrier-Jouët située à Ambonnay (illustration ci-dessus dans une parcelle de Verzenay en 2022, NDLR).

Ce programme de viticulture régénératrice, initié dans le but de préserver les écosystèmes viticoles, répond à la nécessaire évolution des pratiques pour augmenter la fertilité naturelle des sols, améliorer la résilience de la vigne face au changement climatique, enrichir la biodiversité et limiter l’émission de gaz à effet de serre.

Les résultats des essais, rapportés par deux experts du Comité Champagne (en photo ci-contre), Nicolas Richet, responsable de projet physiologie et nutrition de la vigne et Basile Pauthier, chef de projet agrométéo, sol et sous-sol, permettaient notamment de mieux cerner l’impact des couverts végétaux sur le microclimat et les gelées de printemps ainsi que la contrainte hydroazotée en période sèche et humide.

 

Semae à la manœuvre

Cette journée sur les semences, plants et couverts végétaux était orchestrée par l’interprofession Semae avec, parmi les intervenants, Thierry Vuaille, délégué régional Semae pour le Grand Est et la Bourgogne et Dorothée Pye, secrétaire générale de section fourragères et gazon ; Jérôme Labreuche, ingénieur au pôle agronomie d’Arvalis-Institut du végétal et Amaury Jacquier, ingénieur développement chez Barenbrug France.

Rappelons que l’interprofession Semae regroupe 61 fédérations ou organisations professionnelles et génère 11 000 emplois.

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