Christophe Lambert prolixe sur le PhéniX
« Par rapport à un bouchon traditionnel, nous sommes parvenus à diviser par trois le risque de goût de bouchon ! », affirme Christophe Lambert en agitant entre ses doigts un PhéniX dont il est d’ores et déjà persuadé - après phase de test chez des opérateurs champenois et validation du concept par les services du CIVC – qu’il est promis à un bel avenir. « C’est un bouchon dont le corps est composé de micro-granulés ayant subi un processus de nettoyage radical : une vapo-extraction de TCA à haute température (traitement thermique). L’agglomération par moulage individuel est réalisée avec une colle polyuréthane. Les performances physico-mécaniques sont optimisées par l’utilisation de microsphères Expancel (breveté). Les garanties ainsi apportées, ayant fait le succès de notre bouchon technologique UNIQ, nous ont conduits à faire le choix de n’ajouter qu’une seule rondelle au lieu de deux habituellement. Ce n’est certes pas révolutionnaire, mais c’est économiquement intéressant tout en offrant la fiabilité requise.
La rondelle provient à 100 % de liège naturel récolté dans les chênaies sauvages couvrant les montagnes de Sardaigne, à 900 mètres d’altitude. Sous un climat tempéré, au milieu de la Méditerranée. Superbe, le matériau est très peu piqué, un véritable atout pour le vieillissement du vin. Au passage systématique des rondelles en autoclave vapeur - pour décomposer les substances volatiles organoleptiques -, nous ajoutons une opération de “sniffing” rondelle par rondelle, cette option pouvant être retenue ou non par le client qui a également le choix entre trois modèles de PhéniX », détaille-t-il.