L’année 2018 constitue une année record en termes de fréquentation de l’hôtellerie de plein air, selon l’observatoire régional du tourisme de Châlons. En quoi consiste l’offre, quels sont ses clients, quelle est la part des visiteurs étrangers et quelles sont les retombées économiques ? Parler « oenotourisme », c’est évoquer, outre les séjours en chambres d’hôtes…
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Les motards aussi
De nombreux labels existent pour qualifier l’offre proposée et guider le touriste vers les prestations désirées, que ce soit en termes de confort, de respect de l’environnement ou de différenciation. Tout comme il existe un label, relativement récent, délivré par la Région, pour l’accueil des motards qui valide le confort de 142 établissements : abri pour le véhicule, machine à laver, outils de réparation, système de séchage pour l’équipement, etc. Michaël Mathieu, responsable de l’antenne marnaise de la Fédération Française des Motards en Colère a néanmoins observé certains manques : « Il est parfois difficile de trouver les informations sur les établissements proposant ce type de services et la signalétique est plutôt mauvaise. »
Chiffres clés
Marne : présence de 38 aires de services avec bornes spéciales camping-cars pour le ravitaillement en eau, l’électricité, la vidange des véhicules.
Au sein de l’aire d’appellation Champagne : 17 aires de services aménagées par les communes et les communautés de communes, 7 aires de services aménagées par des propriétaires privés, une vingtaine d’aires de stationnement simple chez les vignerons et quelques communes (recensement en cours par l’Agence de Développement du Tourisme).
La Champagne-Ardenne compte 102 terrains de campings (371 terrains pour la Région Grand Est) et 7539 emplacements (32 611 pour le Grand Est). L’offre se montre assez modeste, puisqu’elle ne représente que 23 % des emplacements du Grand Est.