Retour d’expérience
Benoît Féry, viticulteur à Vrigny (Marne), n’a pas attendu l’échéance de son renouvellement Certiphyto pour bénéficier d’un CSP. Alerte sur les actualités règlementaires de la filière, il s’est intéressé à cette nouvelle disposition.
Pourquoi avoir bénéficié d’un CSP dès le mois de mai 2023 ?
Quand j’ai eu connaissance de l’existence de cette nouvelle obligation, je me suis dit que cela pouvait me permettre d’approfondir mes réflexions sur l’utilisation des produits phytosanitaires. J’utilise des OAD, mais je ne suis pas suivi par un conseiller, c’était l’occasion. J’ai donc trouvé la prestation de la Chambre d’agriculture, et je partais avec un avis neutre. Au final je suis satisfait de cet échange en direct, que j’ai trouvé très intéressant.
Comment s’est déroulé votre CSP ?
La conseillère de la Chambre d’agriculture s’est rendue sur mon exploitation une demi-journée, pendant laquelle nous avons fait le bilan de mes pratiques puis réfléchi à des dispositions à court, moyen et long termes pour faire évoluer mes pratiques sans tout révolutionner. Un rapport est en cours de construction, puis je vais être rappelé pour échanger sur ce rapport et voir ce que nous pouvons modifier ensemble.
Qu’est-ce que cela vous a apporté ?
Cet échange m’a permis de me conforter dans mes choix techniques et sur la réglementation en matière d’application de produits phytosanitaires. Le CSP est aussi l’occasion de revoir tout ce qui encadre l’utilisation de phytos, de l’amont à l’aval, que l’on oublie parfois. Cela m’a donc permis de revoir les points de sécurité et les EPI lors du lavage de mon pulvé.
Même pour des opérateurs qui sont comme moi assez au fait des actualités règlementaires, le CSP est un bon moyen de conforter ses acquis et pour une personne qui ne fait pas de veille, cet échange peut être un vrai plus.