À la tribune
Damien Champy, secrétaire général du SGV :
« L’année 2020 a montré la force d’adaptation des vignerons, qui n’ont pas baissé les bras malgré la crise sanitaire, et qui ont continué à vendre et à travailler dans le respect de l’environnement. Cette crise a aussi montré l’adaptabilité du SGV, qui a su maintenir son activité et innover pour sortir la tête haute de la décision vendange 2020. Elle a aussi montré la force de notre organisation plus que centenaire. La structuration de la filière nous a permis de limiter la casse ! »
Alexandre Chaillon, président du Groupe des Jeunes Vignerons :
« En 2020, l’Europe devait statuer sur le maintien ou la suppression des autorisations de plantation, à l’occasion de la refonte de la PAC. Et l’ODG devait également donner son avis sur la révision de l’aire d’appellation Champagne. Dans ce contexte, on aurait pu être amenés à une augmentation très significative des surfaces plantées en Champagne. Les rendements historiquement bas connus l’an dernier auraient pu être mécaniquement reconduits pendant de très longues années… Comment aurions-nous pu maintenir la vie de nos exploitations sur notre territoire ? Comment maintenir la manipulation au sein du vignoble avec des rendements de 7 500 à 8 000 kg/ha tous les ans ? En 2020, les décisions vendanges ont été très difficiles : comment aurions-nous pu maintenir l’unité de la Champagne dans un tel contexte ? Le GDJ a souhaité se mobiliser sur les autorisations de plantation : pendant le Salon de l’agriculture, un groupe a accompagné notre président de l’époque, Charles-Henri Dupont, pour remettre un dossier au commissaire européen à l’Agriculture, Janusz Wojciechowski. »
Christophe Pernet, président de la délégation des employeurs :
« Le SGV a demandé au Gouvernement des aménagements et des réductions de charges patronales en fonction de la perte de chiffre d’affaires. Pour les exploitations ayant perdu 60 % de leur chiffre d’affaires, la réduction des charges patronales est de 100 %, tandis que l’allègement est de 50 % si la perte est inférieure à 60 %. »
Dominique Babé, trésorier du SGV :
« La crise Covid affectera les ressources du SGV en 2021, sans remettre en cause la continuité de notre activité syndicale ».
GP