Les modélisations numériques de Celsius, un degré de plus dans l’échelle de l’innovation

Temps de lecture : 3 minutes

Auteur :

La start-up bordelaise a suscité une certaine curiosité chez plusieurs vignerons champenois lors du salon Vinitech auquel elle a participé il y a deux ans. Son fondateur, Romain Guillaument, docteur en mécanique des fluides numériques, déjà actif dans plusieurs régions viticoles (et jusque dans la Napa Valley !) ne doute pas qu’il pourra, un jour prochain,…

Cet article est réservé aux abonnés.

Le rosé des Riceys, lui, affectionne la chaleur

Alain Pailley : « L’état sanitaire, ici comme ailleurs, doit rester la priorité. »

« Sous notre latitude, aux Riceys, plus le degré est élevé au moment de la récolte et plus c’est intéressant pour l’élaboration de notre vin rosé. S’ajoute à cela une maturité phénolique qui nous procure une belle couleur, même si, c’est bien connu, nous recherchons avant tout le goût pour le rosé des Riceys. » Pour le champagne, c’est bien différent, mais pour ce fameux rosé, Alain Pailley, chef de cave d’Alexandre Bonnet, se féliciterait presque des températures qui s’annoncent plus élevées avec une récolte plus précoce en 2018. « Il est préférable de vinifier un rosé des Riceys à 12,5° plutôt qu’à 10,5°. Et, récolter quand il fait chaud, c’est un réel avantage car nous avons besoin de lancer la fermentation très rapidement. Il faut que les levures démarrent tout de suite », précise-t-il en rappelant que « l’état sanitaire », ici comme ailleurs, doit « rester la priorité ». N’allez pas croire toutefois qu’il voit d’un bon œil le réchauffement en cours, c’est tout le contraire. Il mesure les effets du dérèglement climatique sur l’agriculture en général et la viticulture en particulier. Ph.S.

Recherche

  • Par tranche de date

Recherches populaires :

Coopératives

Vendanges 2022

Oenotourisme

UNESCO

Viticulture durable

Plus d’articles

Mildiou : lutter en combinant les leviers

Le mildiou est responsable de 60 % des pertes occasionnées sur le millésime 2024, y compris en Champagne. Pour lutter efficacement contre ce champignon pathogène, la filière viticole recherche de nouveaux leviers de gestion pour accompagner la protection sanitaire en déclin.

Formation : maîtriser les couverts végétaux

Dans un contexte où la durabilité et la qualité sont des enjeux majeurs pour le vignoble champenois, avez-vous réfléchi à l’impact des couverts végétaux sur vos sols ? Savez-vous comment ces pratiques peuvent vous aider à lutter contre l’érosion, améliorer la biodiversité, et préserver la fertilité de vos terres ?

Vous souhaitez voir plus d'articles ?

Abonnez-vous

100% numérique

6€ / mois
72€ / 1 an

Numérique & magazine

80€ / 1 an
150€ / 2 ans

Magazine la Champagne Viticole