La Suisse possède le deuxième PIB le plus élevé au monde après le Luxembourg. Avec trois langues principales – le français, l’allemand et l’italien – le pays compte 24 % d’étrangers et fait l’objet d’influences culturelles multiples même s’il est aussi marqué par la volonté farouche de protéger son identité par un protectionnisme fort. La consommation…
Cet article est réservé aux abonnés.
Le salon du champagne 2017
"Le but de notre salon ?", interroge Florian Bourgeois, manageur du salon du champagne à Genève. Donner tous les moyens aux consommateurs de pouvoir déguster une multitude de champagnes comme s’ils avaient passé trois semaines dans la région champenoise pour le faire. Car j’ai coutume de dire aux consommateurs suisses qu’ils connaissent peut-être le champagne mais pas les champagnes !" Le salon, fondé par Kat Morse, ambassadrice de la Champagne 2013 pour la Suisse, souhaite encore une fois pour cette édition qui se tiendra en novembre, rassembler un grand nombre de références de maisons : "Nous aurons 30 % de références de grandes maisons, 30 % de coopératives et 30 % de petits vignerons, ceci pour avoir vraiment un panel de bouteilles provenant de chaque terroir et donner aux consommateurs suisses des exemples concrets illustrant toute la richesse et la diversité de l’appellation champenoise." Le tout de façon pédagogique et ludique en proposant aux visiteurs des master class à thème de 45 minutes : dégustation horizontale de millésimes, terroir aubois, champagnes rosés… Ces masters class seront accompagnées de cours d’introduction au champagne avec dégustation des vins et décryptage des caractères de chacun. "Chaque année, nous constatons que les consommateurs suisses apprécient beaucoup ces ateliers et les opportunités que peut leur offrir le salon, comme le fait de bénéficier de ventes éphémères, d’avoir aussi une approche très privilégiée et rapprochée avec les vignerons dont ils aiment connaître l’histoire de la maison et du terroir. Je suis d’ailleurs très souvent surpris du niveau de connaissance des acheteurs et de la qualité des dégustations et des questions, associées à des thèmes comme la fermentation, le dosage final, le degré d’alcool ou encore le temps de macération d’un rosé de saignée…" Le salon sera réservé une journée aux professionnels du secteur et une autre journée ouvert aux particuliers.