Au carrefour des innovations

Temps de lecture : < 1 minute

Auteur :

Cette année, sur le Viti Vini, 16 000 visiteurs ont admiré Bakus. Le nouveau dieu de la vigne trônait en effet à l’entrée du Millesium et était immanquable. Tout de bleu vêtu, il constituait une des attractions majeures du salon, et les organisateurs ne s’y étaient pas trompés, faisant de ce robot le fleuron du…

Cet article est réservé aux abonnés.

15 800 entrées : nouveau succès pour le Viti Vini

La dixième édition du salon sparnacien a totalisé 15 800 entrées, soit une hausse de fréquentation de + 6,7 % par rapport à 2016. Les visiteurs étrangers sont en croissance de 25 %, parmi lesquels des Belges, des Italiens et des Allemands. Toutefois, la majorité des visiteurs étaient issus de l’appellation Champagne (Marne, Aube, Aisne). Parmi le visitorat, on notera enfin que 70 départements français ont été représentés.

Et d’autres nouveautés encore...

Aurélien Kremer devant l'effeuilleuse AWS.

Le salon Viti Vini fut le creuset de multiples autres innovations comme la station de traitement physique et chimique de l’eau appelée Aquatiben 3P, distribuée par la société Ravillon et qui propose de faire une économie substantielle de produits de traitement utilisés. Le principe est basé sur la modification physique et chimique de l’eau utilisée lors de la préparation des bouillies de traitement : le process de Aquatiben permet de retirer les cations de l’eau qui nuisent à la stabilité des matières actives, limitent leur pénétration et l’effet tensioactif recherché. Les performances des insecticides, fongicides et autres herbicides sont accrues tout en en limitant les dosages de 30 à 50 %. Côté outillage, on notera également l’effeuilleuse Kremer adaptée aux vignes étroites avec sa turbine à entraînement hydraulique, son basculement des têtes à 180° et ses deux options disponibles : un système de sécurité par parallélogramme permettant de compenser, grâce à un ressort, une distance trop courte par rapport aux grappes et d’autre part des rails de guidage qui assurent cette fois le respect d’une distance plus grande des raisins. LBM Industries propose des robots d’emboxage et de déboxage pour des bouteilles spéciales sur des intercalaires thermoformés. Tandis que le premier robot s’attaque à la manutention des bouteilles, le deuxième les range dans les intercalaires. Un système de convoyeurs et de ventouses spéciales assure la vitesse d’exécution des cadences (de 1000 à 15 000 cols à l’heure) et la sécurité des manipulations. Enfin, le robot Bakus est un autre pas franchi dans l’ère du futur avec la commercialisation d’un robot enjambeur 100 % électrique et 100 % autonome qui réalise tous les travaux viticoles grâce aux données GPS des parcelles enregistrées. Autonomie de 10 heures, travail des pentes de vignes jusqu’à 45 %, confinement des moyens de pulvérisation et des intrants permettant de diminuer les dosages par deux, guidage par smartphone ou tablette via liaison 4G sont les caractéristiques de ce robot qui arrivera tout prochainement dans les vignes. Concernant les innovations plus orientées marketing, EOS Innovation ornait le salon d’un bracelet-bijou destiné à valoriser la bouteille et le bouchonnier Barangé dévoilait Harmony, un surbouchon adapté aux grands formats. Deux concepts sur lesquels nous aurons l’occasion de revenir ultérieurement. M.B.

Recherche

  • Par tranche de date

Recherches populaires :

Coopératives

Vendanges 2022

Oenotourisme

UNESCO

Viticulture durable

Plus d’articles

L’épopée de la capsule de champagne

Le 5 juillet 1844, le négociant châlonnais Adolphe Jacquesson dépose une demande de brevet pour l’une de ses inventions : l’association de la capsule métallique et du muselet pour le bouchage des bouteilles de champagne.

Vous souhaitez voir plus d'articles ?

Abonnez-vous

100% numérique

6€ / mois
72€ / 1 an

Numérique & magazine

80€ / 1 an
150€ / 2 ans

Magazine la Champagne Viticole