Fin novembre, le président du SGV était auditionné dans les locaux du Palais Bourbon sur la future PAC dans le cadre du rapport d’information sur l’agriculture durable dans l’Union européenne. Devant le député André Chassaigne, Maxime Toubart a pu aborder divers points importants qui conditionnent l’avenir du secteur vitivinicole français et plus précisément les équilibres…
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Autres positions défendues
Parmi d’autres sujets mis à l’ordre du jour par le SGV et la Cnaoc figuraient les vins sans alcool et la problématique de la mixité bio et non bio sur une même exploitation. Sur le premier point, a été réitérée devant le député Chassaigne « l’opposition à la proposition de la Commission de considérer le vin sans alcool comme un produit agricole et donc la possibilité pour lui de bénéficier des aides européennes ». « Nous ne sommes pas opposés au vin sans alcool, a fait savoir Maxime Toubart, mais nous considérons que c’est un produit industriel et qu’il ne doit pas pouvoir bénéficier de telles aides. »
Sur le second thème, il a réclamé la « reconnaissance de la mixité bio et non bio au sein d’une même exploitation ». « Aujourd’hui, ce n’est pas possible. Cela contraint les exploitants à créer deux structures. Autoriser la mixité permettrait de soutenir le développement de la viticulture biologique », remarque-t-il.