Fin novembre, le président du SGV était auditionné dans les locaux du Palais Bourbon sur la future PAC dans le cadre du rapport d’information sur l’agriculture durable dans l’Union européenne. Devant le député André Chassaigne, Maxime Toubart a pu aborder divers points importants qui conditionnent l’avenir du secteur vitivinicole français et plus précisément les équilibres…
Plantations : à l’Assemblée nationale, Maxime Toubart demande la pérennisation de l’outil de régulation
Temps de lecture : 3 minutes
Autres positions défendues
Parmi d’autres sujets mis à l’ordre du jour par le SGV et la Cnaoc figuraient les vins sans alcool et la problématique de la mixité bio et non bio sur une même exploitation. Sur le premier point, a été réitérée devant le député Chassaigne « l’opposition à la proposition de la Commission de considérer le vin sans alcool comme un produit agricole et donc la possibilité pour lui de bénéficier des aides européennes ». « Nous ne sommes pas opposés au vin sans alcool, a fait savoir Maxime Toubart, mais nous considérons que c’est un produit industriel et qu’il ne doit pas pouvoir bénéficier de telles aides. » Sur le second thème, il a réclamé la « reconnaissance de la mixité bio et non bio au sein d’une même exploitation ». « Aujourd’hui, ce n’est pas possible. Cela contraint les exploitants à créer deux structures. Autoriser la mixité permettrait de soutenir le développement de la viticulture biologique », remarque-t-il.Recherche
Recherches populaires :
Coopératives
Vendanges 2022
Oenotourisme
UNESCO
Viticulture durable
Plus d’articles
Les prestataires, un soutien précieux pour les certifications environnementales
Afin d’atteindre l’objectif de 100 % de surfaces disposant d’une certification environnementale d’ici 2030, le SGV souhaite renforcer l’implication des prestataires viticoles. Illustration lors d’une réunion d’information, le 3 avril à Chaumuzy.
Champagne, Italie, Allemagne, Efow : « Construisons une Europe active »
Les enjeux européens pour la viticulture étaient au cœur des débats de l’assemblée générale du SGV le 11 avril à Épernay, avec une table ronde animée par Pascal Bobillier-Monnot, le directeur adjoint aux Affaires politiques réunissant Riccardo Ricci Curbastro, à la tête de la Fédération européenne des vins d’origine (Efow), Maxime Toubart dans son rôle de vice-président d’Efow et Klaus Schneider qui préside le la Fédération des associations viticoles d’Allemagne (DWV).
Vous souhaitez voir plus d'articles ?
Abonnez-vous
100% numérique
6€ / mois
72€ / 1 an
Numérique & magazine
80€ / 1 an
150€ / 2 ans