Un restaurant depuis 1946
Jean-Marc Vergeot (à gauche) et Pascal Grandremy sont fiers de la petite auberge qui tourne à plein régime.
Parler de Couvignon c’est immanquablement parler de l’auberge du JB. Le bar restaurant est ouvert du lundi au samedi et appartient à l’histoire de la commune. Jacky Boutrelle est à l’origine de cette petite exploitation familiale aujourd’hui tenue par Jean-Marc Vergeot. On y rencontre tout ce que le monde viticole brasse comme acteurs économiques, dirigeants, exploitants mais aussi saisonniers et chasseurs. L’auberge est sympathique. Plutôt cosy, confortable, accueillante avec un menu qui défie toute concurrence. « Pendant les vendanges je fais traiteur », explique le patron qui bénéfice aussi de la visite de touristes. Ceux qui viennent découvrir ce joli coin de la Côte des Bar, fréquentent le parc Nigloland ou empruntent le chemin des expositions présentées à l’abbaye de Clairvaux. « Nous bénéficions aussi de la proximité de Colombey-les-Deux-Eglises et j’ai une fidèle clientèle de Marnais qui viennent lors des gros travaux de la vigne », souligne le restaurateur. « J’ai même accueilli des Chinois et des Argentins l’année dernière », s’amuse Jean-Marc Vergeot qui regrette juste de ne pas avoir créé un livre d’or.
Après un bon repas, une petite promenade s’impose dans les rues de Couvignon où la foule s’était massée pour découvrir, en 2017, les coureurs du Tour de France. « Ils sont passés devant nos portes avant l’arrivée à Troyes. Cela a fait quelques minutes sur France 2 grâce à la mobilisation de la communauté de communes et surtout de tous les bénévoles du village », explique Pascal Grandremy. « Nous avions installé des fleurs en papiers et réalisé un vélo avec des caisses de couleur vive. Le nom du village est bien apparu lors de la prise de vue par hélicoptère. »
Précurseurs de la champagnisation
Si le village ne compte que des coopérateurs et livreurs au kilo, la commune garde en mémoire l’histoire de la famille Robert qui fut la première à champagniser, à une époque où l’œnologie n’en était qu’à ses balbutiements. Le champagne s’affirma lors de concours : diplômes et médailles de vermeil et d’argent à Troyes en 1922, 1924, 1926 et à Paris en 1923.