Champagne : les clés de l’export

En dépit d’une baisse des volumes expédiés en 2023, le maintien d’un chiffre d’affaires élevé pour la filière Champagne démontre encore et toujours l’attractivité de l’Appellation et de ses vins dans le monde entier.

Temps de lecture : 3 minutes

Auteur : Guillaume Perrin

En dépit d’une baisse des volumes expédiés en 2023, le maintien d’un chiffre d’affaires élevé pour la filière Champagne démontre encore et toujours l’attractivité de l’Appellation et de ses vins dans le monde entier.

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Wine Paris connecte les champagnes de vignerons au monde entier

À Paris, la bannière Champagne de Vignerons n’a pas manqué de faire briller les yeux des professionnels venus du monde entier pour dénicher des pépites champenoises.

🇯🇵 Hideaki, importateur japonais : « Ce que je recherche pour les fournisseurs de restaurant avec qui je travaille, ce sont des récoltants avec des certifications environnementales, car la durabilité devient un critère d’achat primordial, que l’on peut trouver plus facilement chez un producteur qui passe plus de temps dans ses vignes. À Wine Paris, un grand nombre de vignerons champenois n’ont pas d’importateur au Japon : ceux que j’ai sélectionnés ne sont pas uniquement des bio. Ce qui compte pour moi, ce n’est pas le prix, mais la qualité du produit. »

🇩🇰 Torsten, vendeur et importateur danois : « Au Danemark, il n’y a pas de monopole, et on recense environ 1 200 petits importateurs, pour quelque 150 plus gros acteurs. Les clients peuvent se détacher en deux groupes : d’un côté, vous avez “les anciens”, qui préféreront des vins plus faciles à boire, et de l’autre, des consommateurs plus jeunes et amateurs de champagnes de récoltants-manipulants, avec des identités bien définies. Les “petits producteurs” peuvent tout à fait répondre à cette demande : ces dernières années, il s’est créé de nombreuses entreprises spécialisées dans les champagnes de vignerons, et cette concurrence est bénéfique pour les Champenois. »

🇧🇷 Leandro, importateur brésilien : « En tant que professionnel, ce qui m’intéresse, ce sont des domaines bien implantés, avec une longue histoire et de bonnes pratiques. Et en tant qu’amateur de champagne, j’apprécie les bons produits, peu importe les autres critères. Selon moi, on peut trouver de tout en matière de cuvées de vignerons, aussi bien des champagnes faciles à déguster et avec des volumes disponibles, que des vins de niche millésimés et plus complexes, au niveau de certaines grandes maisons… et des prix abordables. Au Brésil, la France est déjà un argument de vente en tant que telle, donc le champagne se vend très facilement. Il faut tout de même se renseigner avant de pénétrer dans cet énorme marché bureaucratique : cela prend un peu de temps et de moyens pour remplir les obligations légales nécessaires à l’export de vins vers le Brésil. »

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