Jean-Michel Dumont, président du Syndicat des pépiniéristes champenois, décrit les enjeux qui ont occupé sa profession ces dernières années.
Des pépiniéristes engagés sur tous les fronts
Jean-Michel Dumont, président du Syndicat des pépiniéristes champenois, décrit les enjeux qui ont occupé sa profession ces dernières années.

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Un rayon de soleil pour la production de plants
Après une campagne compliquée, la production de plants en Champagne semble reprendre des couleurs. À la faveur d’une « bonne récolte », les bois de l’année 2022 se montrent « plus aoûtés » que ceux issus de l’humide année 2021, offrant donc « des possibilités de meilleures reprises ». À ce jour, aucun accident climatique n’est à déplorer sur les pépinières champenoises, « donc cela se présente assez bien », estime Jean-Michel Dumont.
« Il faut 18 mois pour produire un plant, rappelle le pépiniériste de Rilly-La-Montagne, donc l’idéal est de préparer ses commandes en gardant ce délai à l’esprit. Avec l’instauration du déblocage visant à favoriser le renouvellement du vignoble, les vignerons peuvent acheter leurs plants au moment de l’arrachage de la vigne. » Le professionnel rillois reconnaît que « les dernières années ont été tendues en matière de disponibilité des plants : les taux de reprise ont été globalement moins bons, et les commandes n’ont pas forcément été passées à l’avance, mais cette saison s’annonce plus sereine et la suivante devrait l’être aussi. »
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