Le SGV et l’Union des Syndicat du Négoce ont négocié les principes d’une organisation interprofessionnelle « de crise », destinée à éviter les conséquences désastreuses d’une panique des opérateurs sur un marché excédentaire. Le syndicat présente le dispositif à ses adhérents dans le cadre d’une assemblée générale extraordinaire. Le 30 juin, le SGV convoque une assemblée générale…
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En 1975
De nouveaux membres entrent au conseil d’administration du SGV : Rémy Ariston de Brouillet, Roland Bénard de Mareuil-sur-Aÿ, Michel Pithois de Verzenay, Serge Rafflin de Chigny-les-Roses, Yves Ruffin d’Avenay-Val-d’Or et Guy Waflart de Bouilly.
Coopération : Henri Macquart, ne souhaitant pas poursuivre son mandat à la présidence de la Fédération des coopératives, est remplacé par Marc Brugnon. La Fédération fixe des objectifs aux coopératives :
. Coopératives de pressurage : continuer à développer les équipements de pressurage et de vinification en privilégiant les matériels modernes.
. Coopératives de champagnisation : passer rapidement de 4-5 millions de bouteilles vendues à 10 millions. Cela implique d’investir de manière importante dans le stockage ainsi que des investissements commerciaux considérables.
. La Fédération invite également les administrateurs des coopératives à se former pour faire face à leurs responsabilités et organise des stages à leur attention.
La lutte contre la grêle anime les débats techniques : fusées ? avions ? canons ? générateurs au sol ? L’attente est très forte, mais les expérimentations ne sont pas vraiment concluantes.
Employeurs : la loi du 27 décembre 1974 fixe la durée maximale du travail des salariés agricoles à 40 heures par semaine. Il va falloir revoir la convention collective.
Un nouveau statut du fermage renforce la protection et la sécurité du preneur.
A l’INAO : Jean-Marie Bertran de Ballenda prend le poste d’ingénieur conseiller technique en Champagne.
Association Viticole Champenoise : en 1976, l’expérimentation viticole portera prioritairement sur les thèmes suivants : le désherbage chimique ; la lutte contre l’érosion dans les vignes conduites en non-culture soit au moyen de composts urbains, de sarments ou autres méthodes ; la lutte contre la pourriture grise ; la recherche des causes du dépérissement et du pied noir ; la lutte contre les gelées de printemps et la grêle ; les systèmes de taille ; la fumure de la vigne et le comportement d’un nouveau porte greffe.
La sélection clonale du pinot noir au domaine de Plumecoq est entrée en phase de prémultiplication. Concernant le chardonnay, une vigne de comparaison de clones va être plantée. Pour le meunier, il s’agit encore de sélectionner les meilleures souches-mères. Concernant le matériel viticole : le problème des releveuses-palisseuses et, pourquoi pas, celui des machines à vendanger.