Gel, grêle, échaudage, petits rendements. L’année démarrait mal, elle finit en beauté. Si la dégustation des vins clairs sera juge de paix, tous les indicateurs sont au vert, et les rendements finaux constituent une heureuse surprise. Avec, comme toujours, l’impression qu’une année se joue ou se déjoue en quelques semaines selon la météo. 81 jours….
Final en beauté !

Temps de lecture : 7 minutes

Auteur :
David Gaudinat, administrateur du SGV, vigneron à Festigny : « Sauvegarder l’âme des vendanges»

Innovation technologique au Mesnil-sur-Oger : les raisins de la coopérative UPR passent à la mireuse
Un étrange photomaton a investi le quai N°2 du centre de pressurage de la coopérative UPR Le Mesnil. Chaque caisse, identifiée par le code-barres de sa palette, passe désormais sous le flash d’une et même deux caméras.

<h2><strong>17 grands crus dans un pressoir </strong></h2>
<img class=" wp-image-27595 alignright" src="https://www.lachampagneviticole.fr/wp-content/uploads/2019/09/17-grands-crus-dans-un-pressoir-1-225x300.jpg" alt="" width="175" height="233" />Pour la 3<sup>e</sup> année consécutive, l’association <a href="https://grands-crus-exception.com/">Grands Crus d’Exception</a> - qui rassemble 15 vignerons représentant les 17 communes classées grand cru – a pressuré en commun un marc de 4000 kg. Chacun avait amené 235 kg de sa vendange dans le pressoir traditionnel du Champagne Guy de Chassey à Louvois. Puis, le moût était vinifié, tiré et stocké au Champagne Franck Bonville à Avize. 1600 magnums sont tirés de cet assemblage inédit. « On le déguste régulièrement, c’est fin, c’est long, c’est complexe, s’enthousiasme Ingrid de Chassey. C’est surtout une aventure exceptionnelle où chacun amène sa patte, ses connaissances. Nous sommes 15 structures de petite et moyenne taille, mais en mettant en commun nos moyens, nous parvenons à réaliser un assemblage que même les grandes maisons n’ont jamais obtenu. » Les premières bouteilles sont impatiemment attendues !
<strong>J.W.</strong>
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