Installés pendant deux jours sur le parvis d’honneur de la Foire de Châlons, le SGV et ses partenaires ont valorisé les métiers de la filière viticole, démonstrations, échanges et documentations à l’appui. Objectif : présenter la palette des formations et offres d’emploi du secteur, confronté à des problématiques de recrutement. La période de vendange représente plus de 100 000 contrats de travail, auxquels s’ajoutent environ 40 000 CDD saisonniers par an. « Nous menons cette action commune dans le cadre de l’opération L’agriculture recrute ! depuis plusieurs années déjà, détaillent Alix Loiseau, chargée de communication à Avize Viti Campus, et Hélène Pouzet, responsable du Pôle relations adhérents au SGV. On cible principalement les jeunes et les demandeurs d’emploi. La filière vit un renouvellement du salariat. Beaucoup de jeunes reprennent l’exploitation familiale et ont besoin de main-d’oeuvre pour les épauler. »
Et si l’ouvrier viticole figure parmi les profils recherchés, il pâtit encore d’une image négative, souvent très éloignée de la réalité. « Les gens n’ont pas toujours conscience de la polyvalence demandée et de la diversité des missions confiées, aussi bien dans les vignes que sur les chaînes d’habillage, en cave, sur les tracteurs, etc. » Les candidats tractoristes se font d’ailleurs bien rares, et répondent plus volontiers à l’appel des grandes maisons que des petites exploitations.
Réseau Matu : l’outil essentiel à la décision vendange
L’histoire de la Champagne s’écrit la plupart du temps au collectif pluriel. À partir du 12 août, des centaines de volontaires vont arpenter le vignoble pour collecter des données de maturation à destination du Réseau Matu et de son Portail collaboratif afin d’organiser au mieux la prochaine vendange.
