Le ralentissement des ventes de champagne se poursuit et les négociations de vendanges sont difficiles. Le prix du raisin est jugé insuffisant par certains, les vignerons se plaignent des réglementations et d’une fiscalité jugée excessive. Dans ce contexte, il semble que le Syndicat soit confronté aux critiques de ceux qui pensent qu’il pourrait faire mieux….
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En 1953
Œnotourisme
Le 26 septembre, la route touristique du vin de Champagne est inaugurée. La Champagne Viticole souligne qu’un effort important doit être fait pour enjoliver et fleurir les villages et qu’il faudra plusieurs années pour équiper la route, l’embellir et lui faire une réputation.
L’école d’Avize
Les anciens élèves créent une coopérative qui permet désormais aux jeunes de travailler de leurs mains une quantité importante de vin.
Les rebêches
Le SGV obtient que la Champagne soit exonérée des prestations d’alcool viniques pour que les vignerons ne soient pas privés de leurs rebêches de boisson. En contrepartie, le conseil d’administration du SGV estime qu’il est pertinent d’interdire leur commercialisation.
Un nouveau régime des plantations
Le décret-loi du 30 septembre interdit en France toute plantation nouvelle de vignes non compensée par un arrachage préalable. Or, jusqu’ici, la Champagne bénéficiait, au titre de région dévastée par la Grande Guerre, d’une « franchise de plantation » permettant de planter jusqu’à 3 hectares en propriété. Pour préserver l’intérêt des petits et jeunes vignerons le SGV veut obtenir le maintien de cette dérogation. Un courrier est envoyé au ministère de l’Agriculture.
Fiscalité
Aucun accord n’a été trouvé avec l’administration en commission départementale des impôts directs pour la fixation des bénéfices viticoles de la vendange 1951. Le SGV fait appel et le dossier est renvoyé en commission centrale, où le syndicat n’obtient pas gain de cause.