Qu’est-ce que l’hydraulique douce ?
Depuis quelques années, le recours à des aménagements d’hydraulique douce est encouragé, notamment par l’Agence de l’Eau Seine Normandie, qui finance certaines parties des travaux hydrauliques dans le vignoble.
L’hydraulique douce comprend de nombreuses solutions recourant au génie végétal, mais on peut la définir plus largement par toutes les techniques qui permettent de freiner les écoulements d’eau, de favoriser l’infiltration et d’augmenter la sédimentation, dès l’amont du coteau.
Ce faisant, l’hydraulique douce permet de limiter les flux d’eau et de sédiments qui ruissellent. Les ouvrages structurants en aval (fossés, bassins…) peuvent ainsi fonctionner dans des conditions plus optimales, ce qui contribue à accroître la sécurité en cas de gros orages.
Par ailleurs, comme les aménagements d’hydraulique douce font très souvent appel au génie végétal, ceux-ci se révèlent favorables à l’amélioration du paysage et à la protection de la biodiversité.
De nombreux types d’aménagements différents existent : haies, bandes enherbées, fossés à redents, gratta-vivas, fascines, grilles gazon, plançons…
Communes, EPCI, AF : les autres porteurs de projets possibles
L’ASA n’est pas la seule structure capable de porter ce type de projet. Une collectivité locale (commune ou EPCI) peut également le faire sur un projet précis, et imposer une participation financière aux propriétaires concernés via une procédure spécifique de Déclaration d’intérêt général. Plusieurs communes champenoises ont déjà eu recours à cette procédure pour réaliser leur projet, là où la constitution d’une ASA n’a pas été envisagée.
Une Association Foncière (AF) initialement créée dans le cadre ou à la suite d’un remembrement, peut également porter de tels projets. Sans oublier les exploitants agricoles ou viticoles, qui peuvent individuellement réaliser certains aménagements sur leurs parcelles (sous réserve de respecter la réglementation en vigueur), et faire évoluer leurs pratiques culturales.