CONJONCTURE
Dans sa dernière note de conjoncture, l’INSEE constate que l’activité économique est restée molle en France au 1er trimestre (+0,4 % par rapport au trimestre précédent), bridée par
les restrictions sanitaires dans le contexte d’un regain de circulation du virus. Néanmoins, les conséquences du 3e confinement sont moins lourdes que celles du 2e et, surtout du premier. Selon l’Institut, la dynamique s’améliorerait progressivement au second trimestre, au fil de la levée des contraintes et du déploiement de la campagne de vaccination. On peut en effet constater que dans les pays où la vaccination est la plus avancée, la reprise est rapide, d’autant plus que les revenus des ménages et le tissu productif ont été globalement préservés par les plans de soutien. On commence à percevoir des tensions liées à l’offre (difficultés d’approvisionnement des entreprises, besoins de main d’œuvre), qui pourraient freiner la dynamique de reprise.
À l’international, l’économie américaine retrouve le chemin de la croissance (+1,6 % au 1er trimestre), boostée par les plans de relance de grande envergure. La Chine, dont les exportations sortent renforcées après la crise, a retrouvé la forme (+1,2 % au 1er trimestre). Au niveau européen, le début d’année est resté morose, avec une croissance encore négative en Allemagne, en Espagne et en Italie. Le Royaume-Uni (-2,1 % d’évolution du PIB au 1er trimestre) a, en plus de la crise sanitaire, subi les difficultés liées au Brexit. Néanmoins, la situation de la zone européenne devrait s’améliorer graduellement.