Lors de l’assemblée générale du Centre Vinicole – Champagne Nicolas Feuillatte, avec beaucoup d’honnêteté et d’humilité, vous avez abordé dans votre rapport moral la campagne de communication du SGV en affirmant que vous avez révisé votre jugement. Votre première réaction avait été plutôt vive, non ? Au début, en voyant les affiches, j’ai fait partie de…
Un changement de regard sur la campagne
Temps de lecture : 2 minutes
Auteur :
Jean Lallement, convaincu et convaincant
Durant l’assemblée générale du SGV Jean Lallement s’est levé comme un seul homme après que dans l’assistance une personne a émis des commentaires négatifs sur la campagne lancée en 2018 par le Syndicat… « Pour moi, cela a été un cri du cœur, véritablement spontané, face à une intervention que je ne considérais pas juste, pas justifiée, même si chacun a le droit d’avoir un avis et le droit de l’exprimer, bien sûr ». Le vigneron de Verzy, administrateur au sein du SGV, explique avec le recul pourquoi il a tenu à prendre la parole. « Tout d’abord, je considère qu’il faut faire confiance aux gens de métier et qu’il faut respecter le travail de l’autre. La créativité, cela ne s’improvise pas. Pas plus que la com’ et le marketing. Individuellement, beaucoup de vignerons ont compris qu’il fallait s’entourer de compétences en matière de communication. Quand on s’essaie à de tels exercices, on s’aperçoit qu’on est rarement dans le coup. Le Syndicat a choisi de faire appel à une agence reconnue pour signer une campagne d’envergure, en capacité de marquer les esprits. Je crois qu’il faut souligner à la fois la qualité du travail réalisé et les résultats obtenus quant à la cible visée, celle des millennials. Les études menées et publiées à l’issue de la saison I ont donné lieu à des résultats chiffrés, concrets ! Ces études ont démontré l’efficacité des messages passés. Qui plus est, la campagne a été primée, plébiscitée par un jury de spécialistes de l’univers du luxe. Preuve que le langage choisi — textes et images —, a séduit. Je considère qu’il ne faut jamais s’arrêter à des détails, à des trucs qui peuvent nous chiffonner au premier coup d’œil. Il faut avoir une vision plus globale et considérer l’objectif fixé. » Ensuite, Jean Lallement défend l’idée qu’une telle campagne doit « s’inscrire dans la durée » pour porter ses fruits : « Les vignerons que nous sommes doivent s’approprier la campagne, la revendiquer, en être les ambassadeurs. Car la communication est une nécessité dans une période devenue plus complexe en termes de commercialisation pour le vignoble champenois. Les ventes ne remonteront pas dans un claquement de doigts, il faut se mobiliser et trouver des relais. Le choix fait, par exemple, de lancer la campagne 2019 au sein de la Maison Plisson répond à cette logique. Nous y avons trouvé des gens passionnés qui savent mettre en avant des produits de qualité. Ces lieux, qui collent aux changements de mode de consommation, jouissent d’une belle image et maîtrisent parfaitement les réseaux sociaux pour la véhiculer auprès d’une clientèle croissante. Profitons-en ! »Recherche
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