En 2017, du début de l’année jusqu’au mois d’août, la tendance des expéditions de champagne est globalement positive. Mais elle s’inverse après l’été : les mois de septembre, novembre et décembre, les plus importants, sont dans le rouge. Globalement, 2017 marque une stabilité des expéditions en volume, avec 307,3 millions de bouteilles contre 306,1 en…
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Quelles perspectives économiques ?
Si l’on compare les trois familles champenoises, on constate que la présence des uns et des autres sur l’exportation n’est pas la même. Les récoltants, notamment, effectuent 87 % de leurs expéditions sur le marché français. Le marché hexagonal est difficile notamment pour des raisons économiques (depuis la crise de 2008, la consommation des français est freinée par les limites de leur pouvoir d’achat et la crainte du chômage) mais également pour des raisons sociétales dues à des modes de consommation qui évoluent… Néanmoins, la tendance au développement de l’exportation se développe aussi chez les vignerons, à petits pas, lentement, mais de manière continue.
Toutes les institutions économiques (FMI, INSEE, banque mondiale…) estiment que la reprise économique semble enfin se consolider à l’échelle mondiale. Evidemment, les aléas sont toujours importants dans notre monde instable (risques géopolitiques, risques d’attentats, risques financiers…). On nous annonce malgré tout, si tout va bien, une croissance économique plus solide un peu partout dans le monde : en Asie, dans les pays émergents, en Europe, en France… Les ventes de champagne ont toujours été liées à la santé de l’économie. Or, on peut constater que la conjoncture économique de ce début d’année 2018 n’est pas défavorable. Cela permet d’aborder la nouvelle année avec un point positif.