Le 18 juin, l’assemblée générale des deux structures marnaises a mis en avant la croissance de l’activité. Le Conseil d’administration a aussi procédé à la nomination d’un nouveau président, Abel Ferté. Suite à la création de la marque EmploiAgriViti51, le développement d’une politique de communication axée sur les réseaux sociaux et la promotion directe auprès…
Cet article est réservé aux abonnés.
Aide au répit : huit exploitants marnais ont fait appel au Service de remplacement Marne en 2017 (816 heures)
Plus de quatre millions d’euros de budget, c’est ce dont dispose la MSA Marne-Ardennes-Meuse pour l’action sanitaire et sociale (ASS) :« C’est une redistribution de nos cotisations », comme l’a rappelé Isabelle Fourquet, administratrice MSA et membre du conseil d’administration du Service de remplacement, appuyée par de jeunes agriculteurs qui admettent« que l’on râle quand il faut payer les cotisations »,mais estiment que cette enveloppe doit être maintenue et la MSA défendue. Avec ce budget ASS, la MSA finance entre autres l’aide au remplacement en partenariat avec le Service de remplacement Marne. Et si les remplacements pour maternité et paternité sont majoritaires dans l’activité (58 %), depuis 2017 une nouvelle aide au remplacement a été développée à la demande du Gouvernement (plan de consolidation et de refinancement de l’agriculture) : il s’agit du remplacement pour épuisement professionnel,ou burn-out, pour aider les agriculteurs et viticulteurs à surmonter des difficultés liées à leur activité professionnelle parfois compliquée. Une aide utilisée par huit exploitants en 2017 qui se sont fait remplacerpour s’accorder du temps pour se soigner, se retrouver, prendre du recul sur leur situation.
La MSA Marne-Ardennes-Meuse a choisi de reconduire le dispositif en 2018 – avec le soutien du Crédit Agricole - en poursuivant le financement de l’intervention du Service de remplacement Marne pendant dix jours (175€ par jour), avec un renouvellement possible selon les situations.L’épuisement professionnel doit être formalisé par un certificat médical. En parallèle, un accompagnement social personnalisé est mis en place par un travailleur social de la MSA. Nouveauté pour 2018 : l’ouverture de cette aide au répit aux salariés agricoles/viticoles (sans remplacement). Le service spécial « accompagnement des crises agricoles » de la MSA est ainsi à l’écoute des exploitants pour trouver les meilleures solutions sociales, économiques et financières – en lien avec la cellule Réagir (Valérie Noiville-Léger, 03 26 40 87 92).